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dimanche, 15 juillet 2012

Rien de neuf sous un ciel hollandais

Rien de très mirobolant dans la vie politique, que du très ordinaire : remarquez, qu’attendre d’autre sous la griffe d’un «président » qui fit de la « normalité » son cheval de bataille ? Me demande comment la postérité jugera cette « séquence » de la vie politique française, durant laquelle la minorité votante qui fabrique, sous la coupe des medias, les gouvernants du pays, n’aspirait qu’à la normalité. C’est vrai que l’image de Hollande serrant la main de la reine d’Angleterre comme s’il était un vieux pote à elle était d’un tragiquement normal…

« Les Français sont, j’allais dire, comme moi.. », a susurré Hollande durant son allocution. Il se prend pour qui ce mec ? Etre normal, tout comme être élu, ce n’est pas se croire le centre de gravité du pays: Me sens Français, moi aussi, par exemple, et pas du tout comme lui…

Dans le même ordre d’idée, il va falloir que ce gouvernement fasse avaler aux quelques-uns qui gardent encore la tête sur les épaules que la normalité, ce n’est pas non plus le vote des immigrés, le mariage gay, et autre journaliste de Paris Match bombardée par le bon vouloir d’une seule alcôve première dame de France. Encore, s’il n’y avait que cela…

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Il va falloir faire comprendre aux 18 millions d’électeurs dits « de gauche », et qui firent le « sacre » de Monsieur Pommade que le socialisme, c’est aussi la complicité avec les patrons qui licencient, l’habile et sournois impôt pour financer les dettes souveraines, la médiocrité culturelle partout régnante, le règne de la marchandise, la langue de bois sur les valeurs et les discours les plus flous et les voeux pieux sur le reste... Ce soir, le président visite une galerie d'art en Avignon avant d'aller voir (se montrer)  Six personnages en quête d'auteur de Pirandello. Cherche-t-il à faire son Aubry ? Il parait qu'après l'armée, il souhaite en ce mois de juillet se préoccuper de la culture. Quand un socialiste (surtout normal) veut s'occuper de la culture, moi, franchement, je crains le pire. Bref, la vie mondaine et culturelle de François II est passionnante. Rien de neuf sous un ciel de Hollande.

Heureusement, remarquez que le changement n’est pas tout à fait maintenant : pour ce jour, reste le Tour de France et les Pyrénées, quatorzième étape, Limoux-Foix…

Commentaires

Rien de nouveau sous le soleil, façon de parler, il flotte tout le temps. Pas de miracle, une société anxiogène, je n'écoute plus les infos, j'en suis malade de tout ce qui se passe.

Parlez nous de littérature, plus de politique, s'il vous plait. J'adore vos chroniques, mais pas les hollandaises.

Écrit par : Julie des Hauts | dimanche, 15 juillet 2012

Pourtant, derrière l'écran médiatique, ce réel politicien est là, bien là. Et les magouilles politicardes des socialistes, qu'on a bien connues en d'autres temps, et leur langue de bois, ne vont pas tarder à rejaillir au grand jour puisque l'antisarkozisme qui a abusé tant de gens jusqu'à voter Hollande cessera, dès la rentrée, de faire "barrage".

Par ailleurs, malgré ce qu'on veut nous faire croire à l'école, la littérature n'est pas un moyen de divertissement ou une fuite du réel pour gens prétendument cultivés. Elle est un élément du réel.
C'est d'ailleurs ainsi que les grands auteurs, qu'on les classe à "droite" (Chateaubriand, Bernanos, Céline, Bloy...) ou à gauche (Hugo, Valles, Guilloux..) l'ont toujours entendu. C'est ainsi que les lecteurs doivent l'entendre : la littérature est action, donc elle touche au politique.

Cela dit, dans un blogue, chaque lecteur est lire de prendre et de laisser ce qu'il veut au même titre que celui qui l"anime est libre d'écrire ce qu'il entend.

Écrit par : solko | dimanche, 15 juillet 2012

Oui, continuez à nous parler politique ! Certains le font si mal, ailleurs...

Écrit par : Jérémie | dimanche, 15 juillet 2012

Que Bernanos soit classé "à droite", je m'en moque éperdument. Ce qui compte c'est son génie d'écrivain. Hugo "de gauche" parce qu'il parlait des humbles et qu'il détestait Napoléon III, je n'en suis pas si sûre. Il adorait et idolatrait Napoléon Ier, ce qui n'est pas une attitude de gauche. En plus,gauche ou droite à cette époque, qu'est-ce que ça représentait au juste ? C'est notre époque qui les catégorise ainsi, sauf Céline, bien sûr qui est notre contemporain et qui était non de droite mais d'extrême droite.

Écrit par : Julie des Hauts | lundi, 16 juillet 2012

Mais Napoléon,incarnant le génie de la révolution contre toute l'Europe monarchique, a été une légende par tout le pays. Les canuts de 1831 et 1834 attendaient encore son retour, le croyant exilé à Philadelphie ! Et même Chateaubriand,légitimiste notoire, reconnaît sa grandeur.

C'est drôle, vous avez toujours l'air de penser que la gauche serait, par principe, plus morale ou plus juste que la droite. Cela relève de l'opinion ou de la croyance, voire de la propagande. Voyez l'actualité : Les leveurs d'impôts, qu'ils soient d'un bord ou de l'autre, sont les leveurs d’impôts !

Écrit par : solko | lundi, 16 juillet 2012

Ah, Napo : je viens de m'atteler à la lecture de sa biographie par Louis Madelin .
Quant au neveu, il mérite mieux que les châtiments des biens pensants comme Hugo. Lire sa bio par René Girard .

Écrit par : Jérémie | lundi, 16 juillet 2012

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