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vendredi, 18 mars 2011

Vingt et unième siècle

Le dix-neuvième siècle a commencé en 1815 à Waterloo.  Le vingtième en 1914 à Sarajevo. 

Il se peut bien que le vingt et unième commence en ce moment sous nos yeux aussi horrifiés qu'impuissants, quelque part sur la côte du Japon.

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© (Yuriko Nakao/Reuters)

 

 

12:06 Publié dans Des nouvelles et des romans | Lien permanent | Commentaires (10) | Tags : japon, nucléaire, tokyo, catastrophe | | |

Commentaires

Oui, Solko.
Mais j'aurais dit que le vingtième avait plutôt commencé un certain 11 novembre 1918. Non?

Écrit par : Bertrand | vendredi, 18 mars 2011

Je croyais que c'était le 11 septembre...
Pourquoi le séisme du Japon plus que celui de Haïti : parce que c'est un pays riche ?

Écrit par : Rosa | vendredi, 18 mars 2011

Je n'ai jamais songé que le 11 septembre nous faisait basculer dans un autre monde ni un autre temps. Un séisme, qu'il soit en Haïti ou au Japon non plus. En revanche, comme le dit Bertrand par la suite, la remise en cause du nucléaire que risque d'engendrer cette catastrophe, surtout si les évènements empirent, me semblent de nature à changer en profondeur les sociétés.

Écrit par : solko | vendredi, 18 mars 2011

Voilà que j'en suis bègue...Je voulais dire qu'entre 14 et 18, il s'agissait plutôt de l'effondrement du XIXe.

Écrit par : Bertrand | vendredi, 18 mars 2011

Au sujet de ce "commencement problématique", j'en reviens à cette thèse de certains historiens parlant de la guerre de trente ans (14/44...) qui conditionne la première partie de ce siècle (voir aussi 1917, la révolution russe, comme faisant partie de ce "début"...)

Écrit par : solko | vendredi, 18 mars 2011

S'agit pas du séisme, à mon avis, ils sont tous également dramatiques.
Il s'agit du nucléaire.

Écrit par : Bertrand | vendredi, 18 mars 2011

C'est un peu prématuré . Il est cruel de constater qu'une catastrophe dans un pays dont le poids économique et politique pèse peu à l'échelle mondiale a moins d'"impact" qu'une catastrophe qui atteint la troisième économie du monde. cela reste, aussi, à démontrer. Nous sommes impuissants face à ces drames, nous les rangeons au fond de nos mémoires. La déconnexion entre l'économie et la vie des populations semblent de plus en plus grande. L'exemple de La Louisiane est frappant. Il y a les économies urbaines avec leurs zones de prospérité insolente et d'immenses marécages où de micro systèmes assurent la survie de leurs populations. Ces entités là sont à l'abandon.

Écrit par : patrick verroust | vendredi, 18 mars 2011

Je parlais, en effet, du nucléaire...

Écrit par : solko | vendredi, 18 mars 2011

Le 11 septembre semblait avoir ouvert un nouveau partage du monde.
Se rappeler les paroles de Bush, la lutte du bien contre le mal, des civilisés contre les barbares...
Si on avait la religion du nombre comme les Chinois on pourrait proscrire comme maléfique le 11...
Le nucléaire ?
Cela me paraît prématuré : rien n'a changé après Tchernobyl...
Il est vrai qu'on se rassurait en pensant que c'était une vieille usine vétuste.
Mais les nôtres aussi deviennent vétustes.
Reçoivent-elles l'entretien qui serait nécessaire ?
Pas sûr : ça coûte cher et il faut faire des profits immédiats.
C'est donc plus un problème de choix économique que d'écologie.

Écrit par : Rosa | samedi, 19 mars 2011

Cher Solko
Je relisais ce commentaire que vous fîtes chez nauher :

http://off-shore.hautetfort.com/archive/2010/02/02/new-york-port-au-prince-sans-escale.html

Écrit par : Michèle | mercredi, 23 mars 2011

Les commentaires sont fermés.