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lundi, 12 juillet 2010

Le vicomte et le chansonnier

Un beau billet du Tenancier, à lire ICI, à propos d’un ouvrage sur Béranger : une véritable explication de livre, comme il  existe des explications de textes, si on veut, mais aussi une petite fable qui m’a reconduit à l’amitié entre Béranger et Chateaubriand, telle que ce dernier en  parle dans le tome quatre de ses Mémoires. C’est durant l’hiver 1830 que les deux hommes s’étaient rencontrés. « Tout ce qui touche à la renommée de la France m’est cher, et vous avez élevé la chanson jusqu’à la gloire » Derrière le phrasé un rien cérémonial se glisse une vraie reconnaissance du vieux légitimiste. Leur relation durèrent jusqu’à la mort de Chateaubriand qui, encore en 1844, se rendait à Passy pour causer quelque temps avec le chansonnier, dans la petite maison qui fut son dernier logis. « Je déteste deux choses en lui : l’impiété et le cynisme. Le reste me ravit » : Un aveu que François-René fit de peu de gens.

 

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Béranger, Hôtel-de-Ville de Paris

12:14 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : béranger, chateaubriand, littérature | | |

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