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mercredi, 26 mai 2010

Mai pourri

La fenêtre est ouverte. Super, cette pluie, vraiment ! D’habitude, toujours les mêmes stations de poivrots gueulards, pseudo anars, pseudos libertaires, pour confondre sous nos fenêtres espace publique et espace privé, gens devenus depuis lurette adeptes de l’alcoolisme municipalement organisé. Ah la politique culturelle des municipalités fauchées françaises, d'un parti comme de l'autre, vraiment.  Super, cette pluie !

Au lieu de les entendre brailler, là, c’est calme. On respire la fraîcheur, la jeune verdure des platanes, le silence des flèches d’eau -  Car la pluie qui tombe passe, désormais, pour du silence dans nos villes vacarmeuses.. Les flaques et les rigoles luisent sur le sable. Il pleut. Quel beau mois de mai pourri, vraiment.

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22:04 Publié dans Sur le vif | Lien permanent | Commentaires (15) | Tags : pluie, actualité, printemps | | |

Commentaires

Je vous comprends. J'aime ce billet surtout cette phrase :
"Là c'est calme".
On ne dirait pas à lire comme ça, mais elle dit tout.
Merci infiniment ;-)

Écrit par : Frasby | jeudi, 27 mai 2010

@ Frasby : Merci d'apprécier. L'autre phrase qui dit tout, c'est : "l’alcoolisme municipalement organisé.", je crois.

Écrit par : solko | jeudi, 27 mai 2010

Je ne suis pas sûr, en dépit du fait que, tel Frasby je trouve ce billet beau, je ne suis pas sûr, disais-je d'être d'accord avec votre vision des choses..
Car, cher Solko, plutôt, que de supprimer le soleil, vaudrait quand même mieux supprimer les braillards !

Écrit par : Bertrand | jeudi, 27 mai 2010

Très beau billet sur la pluie et le beau temps ! La météo a rarement été aussi bien décrite que dans ces quelques lignes.
Merci solko.

Écrit par : Benoit | jeudi, 27 mai 2010

@Benoit : ça se voit que vous n'avez pas lu le "Géographique" de Bertrand Redonnet

Écrit par : Butorin | jeudi, 27 mai 2010

En somme, vous nous parlez d'un temps de chien(s), et vous faites bien.

Écrit par : Chr. Borhen | jeudi, 27 mai 2010

Et la Fête des Voisins, c'est pour bientôt?

Écrit par : Natacha | jeudi, 27 mai 2010

Me ravit "le silence des flèches d’eau": la messe est dite.

Écrit par : Marie-Helene Chassagne | jeudi, 27 mai 2010

@ Benoit : Honoré de votre visite, cher Benoit. Qui sera suivie de nombreuses autres je l'espère.

@ Butorin : VOus avez l'esprit mutin, je vois.

@ Christophe : J'imagine que dans les Vosges, les chiens ne sont guère plus heureux. Mais les écrivans, si.

@ Natacha : La fête des voisins ? C'est quoi ce machin ?

@ Marie Hélène : Retrouver le goût des sons non humains, en quelque sorte. Vertu incomparable de la pluie.

Écrit par : solko | jeudi, 27 mai 2010

Ahhhhh....S'il pouvait pleuvoir chez moi....

Écrit par : Vinosse | samedi, 29 mai 2010

Quel est l'intérêt de cet article, si ce n'est pour l'auteur d'exprimer sa tristesse et sa solitude de ne pas appartenir à la classe sociale populaire des manifestants? Écoutez donc la pluie, cher ami dépressif, et regrettez bien de ne pas appartenir au peuple joyeux et braillard, à la masse bigarrée et revendicative!

Pour ce qui est de chercher des formes alternatives de luttes (sans les guillemets c'est tellement mieux!), je vous propose la lecture de cet article sur les entarteurs Lyonnais rédigé par l'auteur de ces quelques lignes agacées (le mot est faible...):
http://www.free-landz.fr/une/les-entarteurs-lyonnais-2904

Écrit par : Sylvain O. | vendredi, 11 juin 2010

@ Sylvain 0 :
Chacun est libre de son jugement, me direz-vous.
Je ne suis pas certain, pour ma part, qu'être populaire, soit "être braillard", qu'être "en lutte" soit se fondre dans une masse "bigarrée et revendicative" (d'où mes guillemets ironiques dans le billet sur le pouvoir qui est ailleurs), ni enfin qu'avoir besoin de calme chez soi pour lire et travailler revienne à être dépressif.
Pour ce qui est de l'entartrage des hommes politiques, je n'ai rien contre, encore qu'à part créer une image éphémère, je ne vois pas non plus en quoi ça peut être efficace ni subversif.

Écrit par : solko | vendredi, 11 juin 2010

C'est cette description de la pluie qui m'a fait vous imaginer dans votre tour d'ivoire, avec le peuple en bas et vous qui mourrez d'ennui et de solitude, croulant sous le poids de votre naissance. Vous devriez (si je puis me permettre) aller boire un verre avec ces "poivrots gueulards, pseudo anars, pseudos libertaires" "devenus depuis lurette adeptes de l’alcoolisme municipalement organisé", ce serait bon pour votre moral!

Écrit par : Sylvain O. | samedi, 12 juin 2010

@ Sylvain 0 : "Cette description de la pluie" ? Vous n'avez pas senti ce qu'elle contenait de joyeuseté, de fraicheur ? Allons allons... Cela dit, vous avez raison, nous croulons tous sous le poids de notre naissance. C'est même la définition du "naître" que vous nous donnez là, soyez en remercié. Pour le reste, je crois ne vous avoir pas attendu pour aller boire un coup. Mais "l'alcoolisme municipalement organisé", non vraiment... Cela ne serait pas bon pour mon moral...

Écrit par : solko | samedi, 12 juin 2010

Nous ne sommes pas d'accord, je dois cependant reconnaitre que vous avez une très belle plume Solko!

Et au fait, sur l'entartage, il s'agit de casser la sacro-sainte communication des politiques ou des personnalités publiques dont l'égo est démesuré. L'image n'est pas éphémère, puisqu'on se souvient bien de l'entartage de BHL et de sa réaction ô combien stupide! Pour ce qui est de la subversion, elle réside dans l'illégalité de ces gestes, dont les auteurs se retrouvent systématiquement devant les tribunaux.

Écrit par : Sylvain O. | dimanche, 13 juin 2010

Les commentaires sont fermés.