mercredi, 26 mai 2010
La babasse à la vedette
Visez bien cette photo. La couvrante à carreaux, l’orphelin au bec (de la gauluche, ça fait pas un pli)… La chaise en bois, derrière, la vitrine avec les bouteilles mi pleines et les verres retournés… La fenêtre – on imagine que ça caille sec derrière, il fait sombre et la peinture est écornée. La babasse, bien sûr. Du temps que c’était ni l’ordi ou l’imprimante, mais la babasse, simplement. Le plaisir au bout des doigts, qu’on disait à l’époque. Matez deux secondes l’index droit sur le bouton en métal. Quand la bille giclait pour un tour de plateau qu’elle filait je ne sais dans quelle rampe, fallait suivre de l’avant-bras, du genou, de l'abdomen et même du front, pour frôler le tilt et faire péter le high-score dans un grand coup de paume sur la vitre. La veste aussi. Du tweed ? Trois boutons dont un bien mis, col ouvert sur tee-shirt, le début du négligé.
La couvrante, l’orphelin, la babasse, le tweed… Pré-gainsbarrien, tout ça : la barbe est encore faite, et la joue lisse.
Ah oui, accessoirement, comment ça s’appelait déjà ?
Non, on disait pas une star, mais une vedette en ce temps-là.
La vedette à la babasse...
06:07 Publié dans Sur le vif | Lien permanent | Commentaires (11) | Tags : babasse, belmondo, gauluche, flipper |
Commentaires
La babasse? Oh j'adore,je ne savais pas.Il est très craquant (ouh, les épaules!)On a envie d'entendre sa voix. Je reverrais bien L'homme de Rio tiens, ou les tribulations d'un chinois en chine!Vous êtes bon à la babasse, Solko?
Écrit par : Sophie | mercredi, 26 mai 2010
@ Sophie : Un vrai dieu !
Écrit par : solko | mercredi, 26 mai 2010
Wow!
Écrit par : Sophie | mercredi, 26 mai 2010
Y a-t-il un rapport avec votre billet et sa photo Solko? Mais je regardais dans les couloirs du RER la panneaux publicitaires pour Logia u je ne sais quoi, avec, vous savez, les mezzanines et autres meubles bardé de rangements et d'étagères. La constat qui m'a fasciné, pour ainsi dire : entre milles babioles idiotes, allez, 3 ou 4 livres alibis, dans le meilleur des cas.
L'habitat idéal de l'humain 2010.
C'est les verres renversés qui me font penser à cela...
Bons high-scores, Solko!
Écrit par : tanguy | mercredi, 26 mai 2010
Dieu, toutes ces fautes! Pardon, pardon! Le cyber fermant imminemment j'ai pressé le pas des doigts sur le clavier!
Écrit par : tanguy | mercredi, 26 mai 2010
@ Guytan :
Vous avez joué à la babasse avec le clavier !
Écrit par : Michèle | mercredi, 26 mai 2010
@ Solko :
L'orphelin au bec (de la gauluche...) : on apprend chez vous, suire Kloso !
ça, monsieur, lorsque vous pétunez
la vapeur du tabac vous sort-elle du nez
sans qu'un voisin ne crie au feu de cheminée ?
(Cyrano)
Écrit par : Michèle | mercredi, 26 mai 2010
Il est très beau en effet, une vraie gueule virile (me demandez pas la diffèrence entre les vraies et les fausses, hein!). Je pense de suite à "Un singe en hiver" ce superbe film d'Henri Verneuilen 1962 (d'après le livre éponyme d'Antoine Blondin): Gabin et Belmondo réunis, deux beaux portraits d'hommes. Et les dialogues d'Audiard: "- Si la connerie n'est pas remboursée par les assurances sociales, vous finirez sur la paille." dit par Jean-Paul Belmondo.
Écrit par : Marie-Hélène | jeudi, 27 mai 2010
Oh si moi Marie-Hélène je te la demande -la différence!
Écrit par : Sophie | vendredi, 28 mai 2010
Sophie, je sais juste que quand j'en vois une, je la reconnais, c'est déjà pas mal! Décevant, hein!
Écrit par : Marie-Hélène | vendredi, 28 mai 2010
Non, non, très bien!
Écrit par : Sophie | vendredi, 28 mai 2010
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