mercredi, 17 septembre 2008
La version d'argot
Passé une partie de l'après-midi en compagnie de Madame de Sévigné, tous deux plongés dans le dictionnaire d'argot de Jean Galtier-Boissière et Pierre Devaux. Saine lecture; en avons ramené, pour internautes désireux de s'éprouver à cette belle et rude langue, ce petit devoir du mercredi.
Frangine d'altèque,
Je mets l'arguemine à la barbue pour te bonnir que ma largue aboule de momir un momignard d'altèque qu'on trimbalera à la chique à six plombes et mèche, pour que le ratichon maquille son truc de la morgane et de la lance ; ensuite on renquillera dans la taule à mézigue pour refaiter gourdement et chenument pavillonner et picter du pivois sans lance.
Chenu sorgue roupille sans taffe,
Tout à tézigue
Ton frangin.
20:14 Publié dans Aventures post-mortem de la langue française | Lien permanent | Commentaires (11) | Tags : argot, traduction, littérature, langue française |