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dimanche, 20 octobre 2013

Léonarda di capria

De quoi s’inquiète-t-on pour Léonarda  ? L’Etat socialiste vient de lui faire un cadeau en or. Je suis sûr que deux ou trois éditeurs songent déjà au  bouquin à la fois plein de sirop et d’indignation qu’elle devrait être capable, avec peut-être un léger coup de main je vous l’accorde, de tirer de ses aventures médiatico-politiciennes.

Parce que c’est plus une enfant, Léonarda. Vous l’avez entendu comme moi lancer « Point barre » à ce couillon de Hollande ? Grâce au pingouin et à sa bande d’incapables, elle a touché le gros lot, Léonarda. Plus besoin de se taper un bac-pro ou un BTS laborieux dans les classes surchargées de la défunte République, tout ça pour finir derrière la caisse d’un Leader Price ou en emploi-jeune dans un collège pourri de Peillon : le plateau de Ruquier l’attend déjà avec le récit de ses exploits, ainsi qu"un public de manifestants boutonneux, dont elle deviendra sans grande difficulté la Madonna kosovare si elle est bien coachée. Toute cette jeunesse militante sera tout prêt à acheter ses livres et ses albums à venir. Et ses nombreux frères et sœurs  comme jadis ceux de Mireille Mathieu n'auront pas de souci à se faire pour leur survie  C’est ce qui s’appelle de l’intégration à l'Europe libérale et citoyenne, non ?

Vous trouvez mes propos cyniques ? Mais le cynisme rugit dans cette société du spectacle qu'il gangrène. Devant sa duplicité sans bornes, toute décence parait pour jamais abolie.

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10:59 Publié dans Sur le vif | Lien permanent | Commentaires (13) | Tags : leonarda, politique, show-business, ruquier, spectacle | | |