samedi, 12 septembre 2009
Mort de Willy Ronis
Le week end de la fête de l'Huma... Est-ce une dernière farce ? Mort de Willy Ronis, successeur de Doisneau et héritier de Brun et Demilly, à 99 ans... Un parcours, un discours, une histoire, en trois photos :
14:02 Publié dans Des nuits et des jours... | Lien permanent | Commentaires (13) | Tags : willy ronis, photographie, actualité, culture, disparition |
dimanche, 06 septembre 2009
Mort de Sim
Allez savoir pourquoi m’attriste la nouvelle de la mort de Sim ?
Jamais je ne pensais à lui
Pas de sympathie particulière :
Je déteste Philippe Bouvard et les Grosses Têtes,
J’avais même oublié son existence…
De son vrai nom Simon Berryer, à ce qu’il paraît.
C’est sa gueule biscornue sans doute,
Qui s’est logée il y a fort longtemps dans un coin de ma mémoire
Et depuis lors a fait partie du voyage.
Comme un cadre accroché par d’autres sur le mur du salon,
Qu’on voit tous les jours sans le remarquer. Sim…
Un bien affectueux diminutif...
Ou bien c’est d’avoir rigolé à l’une de ses pitreries,
L’une de ses grimaces, naguère,
On est toujours redevable à ceux qui nous ont fait rire…
La baronne de la Tronche-en-biais.
Montent en moi, à cette nouvelle,
Les souvenirs mêlés de Gaston Ouvrard (1890-1981), d’Alice Sapritch (1916-1990),
De Jacques Dufilho (1914-2005), Dary Cowl (1923-2006),
De Fernand Raynaud (1926-1973), Francis Blanche (1921-1974 )
De Raymond Souplex (1901-1972), Jean Yanne (1933-2003),
De Jane Sourza (1902-1969), Jacqueline Maillan (1923-1992)…
Allez donc savoir pourquoi ceux-là, pas d’autres…
Cette troupe de comiques français de l’avant dérision institutionnalisée, joyeux drilles de l’avant Collaro-Gassio SARL, du temps que le rire n’était pas cette académie médiatique et réactionnaire, parfaite pour rendre idiots les Français entre deux coups de pubs, deux campagnes électorales et un match de foot.
Sim, avec son drôle de pseudo, évoque pour moi la lointaine télé en noir et blanc, les dialogues d’Audiard, le studio des Buttes Chaumont, un petit croissant matinal trempé dans du jus noir rue des Pyrénées dans le vingtième, un roman de Marcel Aymé, une chanson de Juliette Gréco, des rues pavées sur lesquelles crapahutent quelque aronde ou quelque 404 un peu cabossée, une brasserie aux portes qui tournent dans la bise d’hiver, place d’Alésia…
Rien de moins, rien de plus.
Un vinyl de 1971 qui tourne aussi, aux paroles parfaitement imbéciles.
Allez savoir pourquoi ?
16:57 Publié dans Des nuits et des jours... | Lien permanent | Commentaires (16) | Tags : sim, simon berryer, actualité, cinéma, comique, disparition |