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mercredi, 07 octobre 2015

Jusqu'au pinard

« La seule voie possible pour celles et ceux qui ne sont pas convaincus de l’Europe, c’est de sortir de l’Europe, tout simplement. Il n’y a pas d’autre voie. Celle-là est terrible, mais elle est celle de la logique : sortir de l’Europe, sortir de l’euro, sortir de Schengen, et même, si vous pouvez, sortir de la démocratie parce que parfois, en vous entendant, je me pose cette question

Ainsi répondit le creux Hollande cet après midi, à Marine Le Pen qui l’apostrophait sur sa politique extérieure faite de suivisme à l’égard de Merkel  (et de suivisme à l’égard d’Obama serait-on tenté de rajouter.)

Outre le fait que, sur un plan logique, ne se déchiffre aucun lien avéré entre sa première proposition (faite de trois anaphores, décidément, ce type-là ne pense jamais autrement qu’en trois parties, et toujours par anaphores aussi molles que des bajoues) et la seconde (sortir de la démocratie ?), il est tentant de se rappeler que celui qui est sorti de la démocratie après le référendum français de 2005,  c’est bel et bien ce Hollande-là, lui et ses amis, ainsi que ceux de l’UMP, rebaptisé dorénavant LR. Un niet sans concession au non du référendum sur le traité constitutionnel, qui transforma depuis le gouvernement européen en un  coup d’état permanent, comme les Grecs l’ont vécu récemment. Les entendre, à présent, utiliser la menace de Daesh et tenter de manipuler les opinions pour justifier leurs chimères fédéralistes…

 

C’est la première fois d’ailleurs que j’entends ce « président français » parler de souveraineté européenne. Le guignol de Corrèze se prend à présent pour un souverain européen ! Qui l’arrêtera ? Souveraineté européenne. Encore un élément de langage, ce truc (ou ce machin)... Pauvre type ! Au moins, les choses sont claires : en s’exprimant ainsi, sa Normalité avoue que Marine Le Pen voit juste en lui lançant à la figure qu’il n’est plus que « l’administrateur de la province France » , puisque lui-même travaille à une autre souveraineté…

 

Cela ne m’enchante pas d’assister à cette déconfiture, d’écrire cela, de vivre cela. Quelle trajectoire pourrie sous le gouvernement de ces bureaucrates désincarnés depuis tant d’années ! Cela ne m’enchante pas de voir mon pays se désagréger peu à peu, sa langue, sa religion, sa culture, se dissoudre aux mains de tels harengs-saurs, prêts à tout pour l’achever au profit de ce qu’ils nomment l’union. Ironie du sort, sous la présidence de ces traitres et de ce tocard, la France aura perdu l’un de ses plus beaux titres, au profit d’une autre « province européenne»  (l’italienne) : celui de premier producteur de vin au monde. Déclassée en sa diplomatie, en sa vie intellectuelle, en son industrie, en son économie par les agences de notation, jusqu’au pinard que ce connard n’aura été capable de retenir… Démonstration impeccable de la manière dont la normalité ne peut qu'être le contraire de l'excellence. A pleurer… 

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21:28 Publié dans Sur le vif | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : referendum, démocratie, europe, république | | |

Commentaires

La politique menée par ce gouvernement me fait peur et me plonge dans la perplexité. On invoque des raisons morales pour ne pas vendre des bateaux aux Russes, et on fait des affaires avec les pays du golfe dont le moins qu'on puisse dire est qu'ils s'assoient allègrement sur la notion de droits de l'homme.....

Écrit par : Julie | lundi, 26 octobre 2015

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