mardi, 04 novembre 2014
Quand les mots se la coulent douce
Longue et belle journée de lecture à l'abri de la pluie, une pluie longue, constante, musicale. Ailleurs, plus bas en Ardèche, dit-on sur les écrans, l’eau a fait des ravages. Elle n’a fait par ici qu’y ruisseler tout le jour, y rafraîchir l’air, y planter pour de bon l’automne qui tardait à venir, au mépris de la Toussaint et de ses mornes randonnées de survivants à travers les tombes.
Lire, donc. Dans un pays politiquement éteint, lumière des Lettres.
Ecrire, tout autant. Et mêler la satire à sa nostalgie, la dérision de la dénonciation à celle de l’aveu de soi, amorcer ce retour au sein de l’Heimat infidèle.
La littérature est un univers en soi, une chambre close, quand les mots se la coulent douce.
19:38 Publié dans Des poèmes, Là où la paix réside | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : littérature, lecture, novembre |
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