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samedi, 25 janvier 2014

L'Elysée en solo

Le Président de la République s’est donc séparé de sa concubine. « «Je fais savoir que j'ai mis fin à la vie commune que je partageais avec Valérie Trierweiler.» Trois Je, un simple et brutal état-civil,. Et une construction syntaxique assez laide et alambiquée, à la limite du fautif, comme l’est le personnage. Moi Président s'installe à l'Elysée en solo.

Les journalistes ne cessent de parler depuis de la faible cote de popularité de cette « Première Dame » qui n’en fut jamais une, en passant sous silence la faible cote de popularité de Hollande lui-même. Le problème, avec cet homme désormais seul à l’Elysée, mais qui pourra aller s’encanailler en toute liberté et en scooter (respect, respect braille la meute), c’est qu’il a perdu toute crédibilité, mais garde  tous les pouvoirs que lui prête la Constitution. Situation pour le moins dangereuse.

Hollande est un professionnel du mensonge qui ne manquera jamais de culot. Son seul génie, c’est ça, le culot. Ce qui est révélateur pour le moins de la petitesse de l’époque. On l’a encore entendu au Vatican prétendre, en plein milieu de son rocambolesque vaudeville et à la veille de jeter par un coup de fil à l'AFP « la femme de sa vie » (si l’on en croit ses propres propos publics) que s’il partage une valeur avec le pape, « c’est la dignité ». Le pape est bien bon de n’avoir pas protesté. Le successeur de Pierre se doit de conserver un sens de la justesse, une certaine estime pour sa fonction. Ce qu’on appelle un rang, et que le clown français méprise ouvertement. N'empêche qu'il scrute l'animal d'un drôle d'air.

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Porté par tous les pouvoirs que lui confère son élection, cet homme sans plus aucune autorité ni dans l’opinion publique ni sur la scène internationale risque, comme tous les petits que les hasards de l’Histoire font grands quelque temps, de s’arroger tous les droits. Quelqu'un me disait qu'on avait déjà l'impression d'une fin de mandat. Hollande, lui, parle de rebond. Et de pacte de responsabilité. C'est pas peu dire... Dans le discours inversé qui est le sien, on croit saisir de drôle d'antonymes.

 

20:14 Publié dans Sur le vif | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : elysée, moi président, trierweiler, lanterne | | |

Commentaires

Ce stupide titre de "Première Dame" m'a toujours collé la gerbe. D'ailleurs qui peut bien avoir envie d'un tel rôle de potiche?
"Première", pas besoin de le préciser du reste, car l'on a bien compris que les dames et demoiselles du peuple, elles, seront bien toujours les dernières des dernières aux yeux de toute cette racaille d'énarques et de "puissants"! Même traitement pour les hommes d'ailleurs, car je ne pense pas que le chômage aie un sexe... La galère pour tous! Et surtout pour nous, ces connards de "jeunes" sur lesquels la génération pourrie gâtée des Trente Glorieuses se plaît tant à baver.
Qu'ils continuent de s'illusionner sur leur "dignité" en carton. Ils ne dupent certes plus grand-monde...

Écrit par : Sarah S. | mardi, 28 janvier 2014

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