vendredi, 13 janvier 2012
Bref sabbat
Fin de fêtes pour les sapins. Scènes désormais courantes de la consommation souveraine, qui n’émeut personne, plus même les enfants. C’est sur une place de Lyon, au côté d’un abribus, les gens balancent leur arbre que des bennes viennent charger au petit matin.
Sauf que cette année, des loubes les enflammèrent le soir venu. Torche crépitant tout soudain, les sapins. Brûler la teuf, disent-ils. L’abribus a eu chaud quelques minutes. Une dizaine de pompiers quand c’est presque fini, dispersent les braises. Reste un cercle de sable noirci, trace d'un sabbat dérisoireet bref.
00:05 Publié dans Sur le vif | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : noël, sapins, société, lyon |
Commentaires
Cette société sent le sapin. Çà fout les boules. On ne sait, même plus, s'il faut les enguirlander ces loubes..
Écrit par : patrick verroust | vendredi, 13 janvier 2012
Il y a déjà un certain temps que des arbres dérisoires cachent une forêt réduite à sa portion congrue.
D'ailleurs, pour pas cher, vous avez un sapin en plastique, noir oui vert, ça dépend comment vous voyez la forêt...C'est commode, ça doit faire au moins dix ans, un machin pareil et ça ne met pas d'aiguilles sur le tapis.
Vivement les sapins en plastic !
Écrit par : Bertrand | vendredi, 13 janvier 2012
Triste fin pour des arbres... Révélateur de la connerie humaine.
Écrit par : Upsilon | vendredi, 13 janvier 2012
Ouaip, triste. Rien de nouveau, hélas. L'humain éduqué est toujours un gland, et l'humain pas éduqué le début d'une horde. Dans les deux cas, la destruction est là.
Écrit par : Sophie K. | vendredi, 13 janvier 2012
Il tome & pic ce billet s&bb&t , bon exercice pour écrire avec une lettre de moins.Vive la Frnce!!
Écrit par : patrick verroust | samedi, 14 janvier 2012
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