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samedi, 11 juin 2011

Le clip de la honte

Les Hospices civils de Lyon, qui ont récemment 1) supprimé les primes de nuit des infirmiers/infirmières  2)  décidé de transformer (avec l'appui de leur président Gérard Collomb, maire de Lyon), le fleuron patrimonial de la ville en hôtel de luxe (voir ICI),  viennent de claquer 13 000 euros dans la réalisation de ce clip ridicule. Il s'agit d'embaucher une cinquantaine d'infirmiers. 119 volontaires ont participé à la réalisation. La DRH de l'hôpital affirme s'être inspiré du buzz provoqué par l'hôpital du Sacré-Coeur de Montréal en 2008. Les 13.000 euros proviennent du plan de formation des contrats locaux de d'amélioration des conditions de travail des HCL. On croit rêver. Me demande combien le chanteur Grégoire touche de droits dans cette honteuse falsification...



10:48 Publié dans Sur le vif | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : edouard herriot, gérard collomb, hcl, politique, lyon, hopital, médecine | | |

Commentaires

Le métier d'infirmier pourrait donner un accès prioritaire à la Star ac. Les primes de nuit seraient remplacées par du prime time. Ils ont de la ressource les DRH.Après tout,infirmiers, infirmiers sont coutumier du champ opératoire.tacata soin soin!
Un jour, tous ces gestionnaires aux inquiétants sourires pourraient se retrouver tous au bloc. Les micros trottoirs qui font dire n'importe quoi à un clampin de passage ont un relent de populisme latent inquiétant.

Écrit par : patrick verroust | samedi, 11 juin 2011

Primes de nuit/ prime time. Les jeux de mots sont parfois redoutables avec leur façon de mettre à nu le réel dans ce qu'il a de plus pervers.

Écrit par : solko | dimanche, 12 juin 2011

Ce qui me navre c'est le personnel qui a participé à cette fumisterie. Et cela m'évoque les chômeurs qui manifestent pour une prime de Noël. La situation doit être grave pour que l'on parvienne à obérer les facultés de discernement de os contemporains à ce point.

Écrit par : ArD | samedi, 11 juin 2011

Le stade de la servitude volontaire est dépassé car peut-on parler encore de servitude à un tel degré de consentement ou de collaboration ? Cela tient de la société du spectacle et de l'aliénation.

Écrit par : solko | dimanche, 12 juin 2011

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