samedi, 09 avril 2011
Jeux de maux
Le dénuement du dévouement laisse percer la sainteté à travers chaque pore. Certaines figures en sont ainsi tout éclairées jusqu’à l’heure du dénouement du dévouement. C’est alors qu’en elles, le dévouement au dénuement devient le plus extrême, forçant l’admiration jusqu’au vertige, jusqu’aux Cieux.
Le dénuement du dénouement serait ainsi la mort dans sa matérialité la plus décharnée, la plus strictement physique. L’on imagine ici les gisants médiévaux aux membres plus fluets que brindilles. Cela fait frémir. Soit.
Mais combien pire fait frémir le dénouement du dénuement. Car c'est alors une vie emplie de misères et de maux extrêmes qu'il faut imaginer alors, existence traînée jusqu’à sa fin rendue par contraste presque heureuse, sorte de Deux ex machina venu desserrer l’étau insupportable.
Dans ce cas de figure, le dévouement du dénouement, venu rompre l’essor fatal d’un destin sans apprêt, apparaît presque total.
Caravage, Lazare
11:07 Publié dans Des poèmes, Là où la paix réside | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : littérature, poésie, jeux de mots |
Commentaires
il y a plus de chances de se sentir bien en se sentant mâle que de se sentir bien en étant mal.Entre l'être ou l'avoir, il y a se faire mettre ou se faire avoir. Les bonnes âmes font mine de tomber des nues en affirmant qu'il est possible de vivre de rien surtout que, quand on n'est pas grand chose, on a besoin de peu de choses. De temps en temps, par peur ou compassion, elles augmentent les allocations d'assistance. Ce qui revient à ajouter un "s" à rien ce qui fait riens. Ils partent du syllogisme que un rien plus un rien plus un rien , cela fait trois fois rien mais c'est déjà quelque chose. D'autant plus qu'eux, les nantis,sont partis de rien mais sont arrivés quelque part, (Merci papa). C'est dingue, avec les pauvres ont ne peut plus parler de rien. Ils se fâchent pour un rien et argumentent en vrais sophistes. On ne peut plus leurs expliquer que les pauvres seront assis à la droite de Dieu. Ils n'y croient plus en Dieu et osent demander où se trouveront les riches.Ce qui les nouent, les riches,mous du genoux, c'est que les pauvres sont des nuées, ils se demandent comment cela va se dénouer.
Écrit par : patrick verroustp | samedi, 09 avril 2011
Les commentaires sont fermés.