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dimanche, 03 avril 2011

Abidjan

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La lagune d’Abidjan, lointaine, il est vrai,  à présent,

De la fenêtre de l’hôtel Ivoire ,

Les eaux dormantes vertes, tièdes,  troubles,

De ce palace au luxe flétri, dans l’air moisi de Cocody.

 

Ce Plateau moite m’a toujours fait penser à la France pompidolienne

Qui alignait des gratte-ciel pour faire l’américaine :

Ici, on joue d’un air matois à la Défense

Mais Treichville n’est jamais si lointaine.

 

Dans son damier roulent les jours de marché

Quand les fruits s’y répandent les bus bondés

Non loin des entrepôts, sitôt le soir tombé,

Le cinéma et le reste s’y offrent en plein air.

 

Ici la paix n’est jamais loin de la violence,

Ni la clameur de la couleur et de la peur,

Ni le temps ralenti du lendemain surgi,

L’engourdissement,  prélude à l’éclat de vie.

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21:46 Publié dans Des poèmes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : adidjan, littérature, côte d'ivoire | | |

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