samedi, 10 avril 2010
Le métro de Paris anagrammé
L’idée est de Gilles Esposito Farèse : sur le mode de l’Oulipo, recomposer une carte du métro parisien avec, en lieu et place du nom original de chaque station, son anagramme : Rue du Bac devient ainsi « Au bec dur », Cluny - La Sorbonne « Brûlons-y le canon », Saint-Germain des Prés « Garnements à dissiper », Place des Fêtes « Pacte des elfes », porte de Saint-Cloud « ce tordu désopilant », Vaugirard « dur à vagir », stade de France Saint-Denis « Essai de défi transcendant », Gare du Nord « Ô dur danger ! », Porte de Clignancourt « Plan d'égout incorrect », Rue Saint-Maur « Utérus à marin », Richelieu Drouot « Huître de couloir », Grands Boulevards « Survol de bagnards », Porte de Bagnolet « Protège ta blonde », Saint-Philippe du Roule « Hôpital du pénis puéril », Étienne Marcel « Mécène ralenti »…
18:04 Publié dans Aventures post-mortem de la langue française | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : farèse, paris, littérature, oulipo, ratp, métro de paris |
Commentaires
Excellent. Je me rappelle que j'avais lu les anagrammes de Michelle Grangaud.
Un travail que ne désavouerait pas notre amie Frasby dont les textes sont, comme le dit Christophe Borhen, "bien barrés".
Écrit par : Michèle | samedi, 10 avril 2010
Surprenant ! Merci.
Je relaie cette info sur mon blog.
Écrit par : kl loth | mercredi, 14 avril 2010
Ah ! l'Oulipo, le Lanternois, la Diplomatique, la Langue des Oiseaux ! Qu'elles vérités ne révèlent-elles point ? Et rappelons-nous Louis Cattiaux ès-maître en l'art: "Dans bien pensant, il y a panse bénite; et dans puritaine, il y a putainerie..."
Écrit par : Agaric | mercredi, 14 avril 2010
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