mercredi, 04 novembre 2009
Bienfaits et méfaits d'une même solitude
« Je ne sais comment vous avez fait ; mais depuis que vous vivez dans le séjour des talents, les vôtres paraissent diminués ; vous aviez gagné chez les paysans, et vous perdez parmi les beaux-esprits. Ce n’est pas la faute du pays où vous vivez, mais des connaissances que vous y avez faites ; car il n’y a rien qui demande tant de choix que le mélange de l’excellent et du pire »
( J.J. Rousseau - de Julie à Saint-Preux – La Nouvelle Héloïse, II, 27)
15:44 Publié dans Lieux communs | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : la nouvelle héloïse, rousseau, littérature |
Commentaires
Un beau billet. (Clap ! clap clap !)
Déjà votre titre Solko ! il se pose là avec peu de mots, vaut certains livres (primés ;-O ! ou non primés) qui se trouvent en vitrines dans nos librairies... Un contraste vertigineux : ce rapport titre, texte et image qui sidère d'emblée. Mais ce n'est pas un effet d'annonce. Vous craquez une allumette, vous posez la flamme sur la plaie...
Et vous partez.
Ca va très loin là...
Mais je crois qu'on peut vous remercier !
Bonne Ourjené a souv ;-)
Écrit par : Frasby | mercredi, 04 novembre 2009
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