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lundi, 12 janvier 2009

Le professeur N...

Nous discutions ensemble, un ami dont je n'avais pas eu de nouvelles depuis quelque temps et moi-même, hier, par téléphone. Et, après avoir raconté beaucoup de conneries, nous avons conclu qu'on pourrait au fond couper l'humanité vivant à présent sur la Terre en deux catégories : l'une regrouperait ceux qui ont connu ce monsieur, et l'autre ceux qui ignorent absolument qui il est.

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05:23 Publié dans Des nuits et des jours... | Lien permanent | Commentaires (24) | Tags : culture, littérature, politique, société, actualité, retrouvailles | | |

Commentaires

Le professeur Nimbus, non?

Écrit par : Sophie L.L | lundi, 12 janvier 2009

Encore une humanité à deux vitesses! Tapez Professeur N sur google et vous tomberez sur un enseignant bien atypique! Il se prend pour Tirésias.

Écrit par : Léopold | lundi, 12 janvier 2009

Ah je croyais être comme google du mauvais côté de la coupure car je tapais "Professeur N" et ne trouvait rien (pas même Zizi, je viens de finir la machine infernale Léopold...)
En vérité je jourdainisais: le rpfesseur Nimbus étant de la partie d'une certaine chronique de la montagne sur la grammaire...

Cependant je ne connaissais pas le bonhomme de visu... Si bien qu'on en vient à couper un cheveu en quatre pour me mettre dans la case adéquate. (l'histoire de cheveux n'en finit pas)

Écrit par : Tang | lundi, 12 janvier 2009

la moitié du monde rirait pendant que l'autre pleurerait..

ce n'est pas un peu ce qu'il se passe !

même qu'il y en a plus encore qui pleurent ..

Écrit par : framboise | lundi, 12 janvier 2009

Moitié du monde, moitié de pauvres, moitié de riches...

Écrit par : unevilleunpoeme | lundi, 12 janvier 2009

Je suis dans l'entre-deux de ces catégories : je n'ai aperçu que la silhouette de ce monsieur, pour moi dessinée par une main habile. A moitié là, à moitié se dérobant déjà.

Écrit par : Zabou | lundi, 12 janvier 2009

@ Sophie : Gagné

@ Léopold : Etrange coïncidence, en effet. Nimbus au moins a le charme de la naïveté et même une certaine élégance

@ Tang : Vialatte ne pouvait qu'être un inconditionnel des petites planches du professeur ! Il le cite peut-être même plus souvent, il faudrait chercher...

Écrit par : solko | lundi, 12 janvier 2009

@ Framboise & Une ville un poème :
Hélas la proportion n'est plus de moitié/moitié avec de tels critères.

Écrit par : solko | lundi, 12 janvier 2009

@ Zabou : Mais le professeur Nimbus fut une vedette considérable ! Il y a une recherche universitaire des plus urgentes à conduire sur ce personnage. Qui va s'y coller ?

Écrit par : solko | lundi, 12 janvier 2009

Solko: mon père disait et dit encore: "ça c'est une question pour le professeur Nimbus..." !, mais je ne me souvenais pas de sa tête. Et quand je l'ai vu, j'ai pensé à lui tout de suite; j'ai écrit ma réponse et j'ai vérifié ensuite dans google. En tout cas Fénelon vous dit merci, il a trouvé le sujet de sa thèse grâce à vous. Popeye ça lui disait rien, Nimbus ça le tente! Reste à faire valider ça par le prof! On vous tient au courant!

Écrit par : Sophie L.L | lundi, 12 janvier 2009

En réalité je suis persuadé Solko que Vialatte cite bien plus souvent Nimbus que je ne l'ai dit, mais faute d'avoir vérifié. Je ne crois pas qu'il y ait un index des noms propres chez Bouquins - ce serait costaud d'ailleurs...

Mais comme vous, après avoir parcouru les rares planches disponibles sur le net je suis persuadé que Vialatte ne pouvait qu'apprécier cet humour délicieux. Il y a une parenté évidente entre le sourire que nous offrent l'un et l'autre.

Écrit par : Tang | lundi, 12 janvier 2009

A l 'époque du Professeur Nimbus, ça me revient soudain, sur le coup de 22h 14!, il n'y avait pas aussi un certain...Lariflette? ça me fait tout drôle de me souvenir de ce nom brusquement... Lariflette!

Écrit par : Sophie L.L | lundi, 12 janvier 2009

@ Tang : "A professeur Nimbus, Daix" (c'est l'auteur) je trouve dans l'index un rencvi à la chronique 349 (tome 1). Titre de la chronique: Paris recommence, en date du 29 septembre 1959. Le professeur Nimbus s'y retrouve, symbolisant la vie en province, auprès de des romans à la mode, des expositions de peinture et des coloramas.

Écrit par : solko | lundi, 12 janvier 2009

@ Sophie :
Lariflette : absolument...
Et le canard Gédéon !
Dites donc, c'est un sacré train de souvenirs qui nous revient en mémoire.. Et Dame Tartine ! Vous souvenez-vous de dame Tartine ?

Écrit par : solko | lundi, 12 janvier 2009

Ah en effet je médis de la collection Bouquins qui pour être économique n'en est pas moins de bonne tenue.
Merci à vous je viens de lire la chronique 349 que j'ai trouvée tout à fait digne du grand Vialatte... J'ai bien ri, je ris toujours en le lisant.
Pour en revenir à Nimbus et à l'index dont je doutais, il est pourtant bien question dans la chronique 468 sur "les difficultés de la langue française" que j'ai copiée il y a quelques temps chez moi (je redonne le lien pour les maroufles qui méconnaissent les vertus des Chroniques de la Montagne!):

http://tangleding.hautetfort.com/archive/2008/04/02/vialatte-et-la-grammaire-chronique-integrale.html

J'avais fait étudier cette chronique - un extrait - à mes quatrièmes l'an passé, avec plus ou moins de bonheur...

Écrit par : Tang | lundi, 12 janvier 2009

Pfff! Si vous croyez que je vais vous laisser détourner la conversation sur cette Dame Tartine et cet affreux canard, alors qu'on parlait de mes gâteaux!

Écrit par : La cantatrice chauve | lundi, 12 janvier 2009

Bon. Je suis dans l'autre catégorie.

Écrit par : Pascal Adam | lundi, 12 janvier 2009

@ La cantatrice chauve : Pfff ! Mais la conversation est venue sur vos gateaux bien plus tard.

@ Pascal : Eh bien maintenant, vous êtes dans l'une !

Écrit par : solko | mardi, 13 janvier 2009

Qui s'y collera ?
Mais vous semblez en être le grand spécialiste Solko !

@ Sophie à propos de vos gâteaux, j'ai rêvé, la nuit dernière, quand j'ai lu votre commentaire : je suis allée chercher une part du gâteau au chocolat confectionné par ma mère, du coup. Z'avez pas honte de provoquer ainsi les estomacs estudiantins en période de révisions ?

Écrit par : Zabou | mardi, 13 janvier 2009

Solko: vous dites "pfff" ,vous maintenant??!!!!Je crois que vous êtes tous gravement confarfes, mes enfants!

Écrit par : Sophie L.L | mardi, 13 janvier 2009

Vous êtes trop manichéen, mon ami... Ne pourriez vous pas créer une catégorie intermédiaire où l'on mettrait par exemple les gens qui ne l'ont pas connu mais qui auraient quand même l'impression de bien le connaître...
hum ?
Je revendique une catégorie "des gens de traverse" pour le professeur Nimbus ;-)
A bon entendeur ! Bonne soirée !

Écrit par : Frasby | mardi, 13 janvier 2009

Allons Sophie, "Pfff" écoutez: "Pfff", une bière qu'on décapsule. Solko n'allait tout de même pas me laisser trinquer tout seul! J'aurais eu l'air d'une pauvre cloche!

Écrit par : Le tire-bouchon | mardi, 13 janvier 2009

@ Zabou : Trop en empathie pour traiter le sujet sérieusement, vraiment !
@ Sophie : Pff, le bruit d'une éventail qu'on déplie, non ?
@ Tang : La bière, c'est plus prosaïque. Mais pourquoi pas.
@ Frasby : Gens de traverse, oui : ce sont eux qui font la cohérence du monde. Mais il ne faut pas trop le dire.

Écrit par : solko | mardi, 13 janvier 2009

La marge qui tient la page en quelque sorte, n'est ce pas ?

Écrit par : Frasby | mardi, 13 janvier 2009

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