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samedi, 03 janvier 2009

La Couzonnaise

La Couzonnaise est une chanson à boire de la fin du XVIIIème. C'est la chanson des carriers de Couzon-au-Mont-d'Or, à quelque 12 km au nord de Lyon, au bord de la Saône. Ce petit village a été célèbre autrefois en raison de ses carrières de pierres, d'où bon nombre d'immeubles lyonnais sont sorties. Le chansonnier Pierre Dupont, enfant de Rochetaillé (le village d'en face) se fait écho de cette vieille chanson dans son Chant des Carriers.

Mais omme beaucoup de chants populaires du dix-huitième siècle, la Couzonnaise est anonyme.  Dans la première strophe, il est question de Vaise :

 

Bévin on cou, bévin-z-in dou,

E djamé tra  neu z-an fa pou.

On cou n’arrouzé qu’ina braza ;

Pe bin bâr à la Cozenâza

E  fo repequô, mon patron

Te né sa pô bar’a repetechon ?

Mon pour’ami, pôssa pé Vaza !

 

 

Traduction :

Buvons un coup, buvons-en deux,

Et jamais trois ne nous ont fait peur.

Un coup n'arrose que bien peu;

Pour bien boire à la Couzonnaise,

Il faut recommencer, mon patron.

Tu ne sais pas boire à répétition ?

Mon pauvre ami, passe par Vaise !

 

(Billet dédié à Frasby de Certains Jours)

 

16:21 Publié dans Des poèmes | Lien permanent | Commentaires (15) | Tags : vaise, lyon, littérature, culture, histoire, société | | |

Commentaires

oh crevinzou! ctu Solko o nous z'en a ben encor degottaï une chouette! c'est q'yé trop bon , nos y tchantrô de par dsu le taîte d'un galeux, no se regalô , ma que nos se regalô yé ti pas vreu que d'zy retrouvai de t'zu matsin pareil de vers z'tu tas d'archiove ! Je le savio que c te nos avé promi de z'tu diligenche mais que roulo pieu vite que le tégévé, zt'u dligenche vaisoise y s'tchanto comme rin c'tu ptiote couzonnaize. Nos s'y croiro ben vers d'zu les basques, hein, il manquô pieu que le béraï et la plote , on y diré ben pas trop de Couzon. Qui qu' dont que t'en penso, tô? Hein ? cousin ? Vin zou ! y z'y requinque vilain, ton tch'arabieu ! te fera ben au moins une qu'étô ben contente.... ye hénaurme ta bricole! te mérito un chti compliman. j't'y tiro mon chapio. te nous gâte ! Ta couzine de Couzon.

Écrit par : La cousine de Couzon | samedi, 03 janvier 2009

Ben l'cosin dit qu'cha l'a tô retorné d'êtr plou fissa qu'un tégévé ! Et qu'i va s'en j'ter on cou ou dou par l'gosié, vu qu'é vienu l'tien d'l'apéro ! E qu'si la cosine é ben contente, l'cosin é ben contan ousi !

Écrit par : Le cousin de Couzon | samedi, 03 janvier 2009

Et l'air alors ?
Est-ce le même que la chanson qui commence de la même manière en français ?

Écrit par : Zabou | samedi, 03 janvier 2009

@ Zabou : VOus connaissez la chanson ? Là, vous m'épatez. Eh non, je n'ai pas l'air avec moi. Je peux vous laisser la traduction, que voici :

"Buvons un coup, buvons en deux,
Et jamais trois ne nous font peur.
Un coup n’arrose que bien peu ;
Pour bien boire à la Couzonnaise
Il faut recommencer, mon patron.
Tu ne sais pas boire à répétition ?
Mon pauvre ami, passe par Vaise ! "

Écrit par : solko | dimanche, 04 janvier 2009

Oh que non mais cela ressemblait pour le début et le rythme à une chanson à boire bien française (eh oui, j'ai trainé en de mauvais lieux...), d'où ma question sur la musique.

Merci pour la traduction en tout cas, très... explicite !

Écrit par : Zabou | dimanche, 04 janvier 2009

Je ne savais pas que Vaise était cette patrie de pochtrons.... D'où cette idée de valse ??? Merci aussi pour la traduction
(La valse des pochtrons ) se danse le soir à la fermeture des bistros j'imagine... Ah Valses de Vaise je comprends mieux ;-)
Merci pour ce billet fameux comme si vous étiez descendu à la cave chercher une bouteille finement datée
"Chanson à boire" j'adore ce terme. Bonne journée à vous.

Écrit par : frasby | dimanche, 04 janvier 2009

Qu'es chti donc k'on raconte par là donc ? Qu'à Viesa ça pochtronne un max ? Non mais dites donc ! Ni plou ni moins qu'ailleurs, mais y'a k'a Vaise, on pochtronne avec coeur !

Écrit par : La vaisoise irritée | dimanche, 04 janvier 2009

Pochtronnés, nous ?
A Vaise ?
C'est que ça risque de pas se passer comme ça, hein !
Non mais !

Écrit par : Vaisois en colère | dimanche, 04 janvier 2009

Vaisois, Vaisoises,
En ce jour solennel , où j'apprends que Vaise compte parmi ses très sobres habitants, une amicale Féminine cycliste de Vaise , ainsi qu'une magnifique Mairie menée admirablement par un groupe d'hommes et de femmes exceptionnels. Je viens faire amende honorable et vous supplier de bien vouloir accepter toutes les excuses qu'un peuple comme les Vaisois et les Vaisoises méritent . Peuple travailleur, dévoué, Peuple courageux, peuple qui ne mérite pas d'être raillé, Je voulais vous dire, Peuple Vaisois, qu'emportée par le rythme endiablé de la Couzonnaise ma parole a dépassé ma pensée. Car Jamais au grand jamais je n'ai pensé cela ! Loin s'en faut ! Je porte de mon coeur, Vaisois, Vaisoises depuis si longtemps... qu'il est bien normal que je demande pardon (à genoux, les mains sur la tête) , Je voulais dire que: SOBRIETE a toujours été la première qualité de ce peuple , SOBRIETE est écrit en toutes lettres sur le blason de Vaise... SOBRIETE comme le disait le proverbe de Jean Gouleille (le grand poète Vaisois, adjoint au maire et coureur cycliste en 1934 :
" Sobre Vaisois pédale en joie" . Et c'est bien vérifiable .
Merci au peuple de Vaise de montrer le chemin aux futures générations qui en passant par Vaise retrouveront Foi, courage et Coeur à l'ouvrage . Vive les sobres Vaisois Vive les sobres Vaisoises ! et chantons tous ensemble:
SOBRE VAISOIS, SOBRES VAISOISES ! VIVE VAISE !VIVE L'EAU DE VAISE !
et gageons !

Écrit par : frasby: de l'amicale "Les vaisois sont mes amis" | dimanche, 04 janvier 2009

Sages paroles que celles de cette chanson (et merci pour la traduction).

Écrit par : Pascal Adam | lundi, 05 janvier 2009

Mon cher Pascal, vous arrivez après la bataille. Je crois que Frasby grâce à son éloquence les a tous calmés et qu'ils sont tous rentrés chez eux. Quelle soirée...

Écrit par : solko | lundi, 05 janvier 2009

Oui enfin l'éloquence de Frasby à d'autres !
"Je porte de mon coeur "n'est pas d'une éloquence renversante
"Je porte dans mon coeur" aurait tout de même plus de tenue.

Écrit par : Parlons correctement | lundi, 05 janvier 2009

Ce sont des tournures orales, prononcées dans le feu de l'action. Ne confondons pas éloquence et grammaire. Enervé et un peu saoul comme l'était l'auditoire, ça ne s'est pas remarqué.

Écrit par : soyons indulgent | lundi, 05 janvier 2009

On devrait vous canonniser pour votre très grande indulgence. J'en suis très touchée ...
(euh le doute me prend ? on écrit cannoniser
euh ou ... canonniser ?
;-))

Écrit par : Frasby | mercredi, 07 janvier 2009

@ Frasby : C'est amusant, parce qu'on n'écrit ni l'un ni l'autre.

Écrit par : solko | mercredi, 07 janvier 2009

Les commentaires sont fermés.