dimanche, 07 décembre 2008
Ce qui fut sans lumière
Je dois me délivrer de ces images
Je m’éveille et me lève et marche. Et j’entre
Dans le jardin de quand j’avais dix ans,
Qui ne fut qu’une allée, bien courte entre deux masses
De terre mal remuée, où les averses
Laissent longtemps des flaques où se prirent
Les premières lumières que j’ai aimées.
Yves Bonnefoy - "L'agitation du rêve" (Ce qui fut sans lumière)
05:12 Publié dans Des poèmes | Lien permanent | Commentaires (10) | Tags : yves bonnefoy, littérature, poésie, poèmes, fête des lumières, lyon |
Commentaires
Des 2 photos, je préfère le noir et blanc: on y voit l'humain vivre !
Écrit par : La Zélie | dimanche, 07 décembre 2008
Pensée similaire à La Zélie, on a le sentiment que la nature existait encore pour l'homme même si on couperait bien l'Eglise, symbole de la civilisation atemporelle.
Écrit par : Léopold | dimanche, 07 décembre 2008
Peut-être en moins clinquant, mais (il me semble) qu'au Moyen-Age les édifices religieux étaient peints de couleurs vives.
Écrit par : File la laine | dimanche, 07 décembre 2008
Je trouve très bizarre ce choix de couleurs, qui m'avait déjà surprise désagréablement aux infos ... On a envie de conserver la photo en noir et blanc mais surtout pas celle du dessus ! Si le temps a effacé le maquillage sur les bâtiments religieux il les a soustraits à la vulgarité de la démarche.
On utilise le clinquant pour attirer certains " esprits " ... autre forme de bling-bling !
Écrit par : simone. | dimanche, 07 décembre 2008
CALME REVE
Nulle délivrance dans les images
L'éveil s'assoit et médite
L'esprit aérien et léger
Pendant que les femmes
Font tourner le monde
Il pleut en permanence
Autour de la main des fleurs
Toute l'eau des larmes
Que la joie des princesses
Transforme en cathédrales de lumière
Écrit par : gmc | dimanche, 07 décembre 2008
Il est toujours intéressant de lire les commentaires car parfois il y a autant de matière, voire plus, que dans la note. Les réactions diverses m'interpellent même si au fond, après réflexion, je ne change pas d'avis. Et contrairement à ce que beaucoup de lecteurs ont dit, j'aime les couleurs dont on farde les façades comme un kaleidoscope qui me porte à rêver à toute chose et pourquoi pas à Dieu, bien plus qu'une gravure du 19ème...
Écrit par : Gicerilla | dimanche, 07 décembre 2008
On dirait des décors pour poupées Barbie. Mais il n'y aura pas de procès, cette fois.
Les deux croix sur l'église ont disparu, ou a-t-on simplement pris le parti de ne pas les éclairer? (Dire qu'il y avait des cons, dans le temps, qui allaient jusqu'à foutre des croix sur des édifices religieux! On croit rêver.)
Écrit par : Pascal Adam | dimanche, 07 décembre 2008
Des décors pour poupées Barbie; du clinquant bling-bling , une reconstitution médiévale, un kaléidoscope qui fait rêver ... Les avis sont partagés, donc. Je ne reviendrai pas sur le mien que je n'ai que trop exprimé !
Les croix, comme le remarque le toujours judicieux Pascal, ont-elles vraiment disparu ? Voilà une colle. Il faudra que j'aille voir les deux tours de la primatiale, vue ici de dos, de plus près.
Voir aussi que la Vierge de Fabisch, qui avait été déposée au sol tout l'été, a réintégré sa place sur le clocher de l'ancienne chapelle. Et rappeler que c'est sa première installation qui fut à l'origine des premières illuminations en 1852.
Écrit par : solko | dimanche, 07 décembre 2008
Nous parlons le même jour tous deux de la primatiale sans s'être concerté ! Cette gravure pourrait illustrer le billet sur Sidoine Apollinaire, qui en fit la dédicace. Ne parlons pas du ton gueulard des couleurs au-dessus. Cela ne fait que passer...
Écrit par : M.Riviere | dimanche, 07 décembre 2008
très belle photo...moi j'aime le choix des couleurs (comme quoi, les goûts et les couleurs...)...joli parallèle avec celle en NB...
je passais par hasard....
:-)
pupuce
Écrit par : PUPUCE | lundi, 08 décembre 2008
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