samedi, 27 septembre 2008
Le mystère de la scène
Personne n'en parla aussi bien qu'elle : c'est juste après la chanson "du bout des lèvres", l'interview
Une leçon d'articulation, à chaque consonne d'appui. Et puis, un autre interview où il est question de Bobino, rue de la Gaieté.
La mort. Après la mort, le mythe...
02:36 Publié dans Là où la paix réside | Lien permanent | Commentaires (21) | Tags : barbara, théâtre, scène, le mystère de la scène |
Commentaires
SOUVERAINE
Quand revient le temps
Du lilas blanc et des insomnies
L'aigle noir de Göttingen
Lustre les boutons dorés
Des chapeaux bas de la solitude
Qui souhaite un Joyeux Noël
Ce matin-là
A celle qui dit je t'aime
Dans les bras de la pluie
A Nantes ou à Paris
Écrit par : gmc | samedi, 27 septembre 2008
Pour album photo "le précurseur" : je trouve le tableau de De Vinci un peu limite. Mais ce n'est qu'une opinion personnelle.
Écrit par : Porky | samedi, 27 septembre 2008
Limite ? Je ne comprends pas.
Écrit par : solko | samedi, 27 septembre 2008
Merci pour ce cadeau Solko ! Des perles noires rayonnantes dans ce beau week end d'automne !
Écrit par : Maria | samedi, 27 septembre 2008
@ Maria : L'automne, c'était la saison que Barbara préférait. D'où ce clin d'oeil, en effet, à ces "perles noires" qui ne m'ont jamais complètement quitté.
Merci de votre passage.
Écrit par : solko | samedi, 27 septembre 2008
@ GMC.
L'automne est saison souveraine
Lorsque la terre du piano se retire
Et que la haute grille du tombeau
Dévoile en s'entrouvrant
Quelque mélodie inoubliée
Sur la grâce d'un sourire ineffacé.
Écrit par : solko | samedi, 27 septembre 2008
Entre ces perles d'une élégance qui ensorcelle (le Dieu absent ?) et votre saison souveraine... On a posé nos petits souliers, et voilà que le Père Noël de septembre descend
par votre cheminée ...
Écrit par : frasby | samedi, 27 septembre 2008
Mais un Père Noël en l'occurence tout vêtu de noir... C'était, pour Barbara, la couleur de la lumière...
Écrit par : solko | samedi, 27 septembre 2008
Quand j'avais quinze ans avec une de mes soeurs le soir après le lycée nous chantions toutes les chansons de Barbara, chacune assise sur nos lits qui se faisaient face; parfois on se mettait debout, et on faisait les gestes de Barbara, on était émues,c'était incroyable comme nous étions émues, et comme on l'aimait. on connaissait les parole par coeur et chaque phrase nous touchait. on s'interrompait de temps en temps pour remettre un de ses 33 tours et l'écouter; on chantait aussi par-dessus sa voix, sans vénération, avec juste de l'amour et une sorte de souffle, de frisson qui nous emportait: elle nous disait tout de la vie, nous qui n'en connaissions rien.
et puis j'ai un peu oublié Barbara.
Et stupéfaction, il y a quelques mois, bien des années plus tard, -presque 40 quand même!-je rentre chez moi et je vois devant l'ordinateur ma fille (13 ans et pas du tout versée dans les "chanteurs anciens" comme elle dit) chanter devant une vidéo de Barbara, chanter comme si elle la connaissait depuis toujours, et répondre à mon étonnement par cette phrase incroyable"on est content d'être vivant quand elle chante"
Écrit par : Sophie L.L | samedi, 27 septembre 2008
Regardez donc la position de la main...
Écrit par : Porky | samedi, 27 septembre 2008
@Solko: Je ne vois pas le père Noël autrement que vêtu de noir.
Et l'automne est ma saison préférée ( Hélas ça ne fait pas de moi une Barbara (loin s'en faut ;-)) par contre votre père Noël vêtu de noir lui, il arrive les mains pleines !
Vous savez sans doute, que barbara sous ses airs tout noirs, avec ses belles mains tourmentées, ses chagrins, son coeur brisé était une vraie marrante... on dit que quand elle partait en goguette avec ses potes ça rigolait ! (J'aime beaucoup cette idée de la dame à multiples facettes)
Écrit par : frasby | samedi, 27 septembre 2008
BRIGHT AS BLACK
Noir est le Père Noël
Pour les crépuscules bondage
Où le latex régénère
Sous les doigts experts
Des vestales aux seins nus
Dont les chalumeaux dérouillent
Le dévergondage épanoui
D'un clitoris foudroyant
Les étamines farouches
D'un pollen de lumière
Écrit par : gmc | samedi, 27 septembre 2008
@ sophie : Je rentre très tard et trouve votre commentaire. C'est très beau, ce que vous écrivez : "sans vénération"... Vous direz à votre fille de 13 ans - mais à son âge, elle doit se moquer des compliments - que sa remarque est très belle et très juste. Oui. Belle sensibilité. Rare, j'imagine. Mais je ne fréquente pas les filles de treize ans, après tout, je n'en sais rien. Merci, Sophie, de votre témoignage sur Barbara. Merci beaucoup.
Écrit par : solko | dimanche, 28 septembre 2008
@ frasby :
Cela rigolait beaucoup, en effet. La même densité en comique qu'en tragique. La densité de l 'instant qui se sait instant, sans illusion. La seule question qu'on pouvaiit se poser à son contact était celle de la sincérité. C'est très très difficile de quitter la représentation, quand on lui doit sa survie, sa vie, son émotion profonde, vitale. Cette question se pose à tous les artistes, principalement ceux qui font de la scène, principalement les très grands. "La scène est un pouvoir, mais c'est un faux pouvoir", dit-elle, fort lucide. La génération des Brel, Barbara, n'était pas, avec cela, ni des dupes, ni des tricheurs, ni des névrosés. La télé, l'image, a fait des dégats considérables depuis.
Si mon Père Noël, comme vous le dites, vous a plu, vous m'en voyez ravi. J'aime beaucoup votre humour et je me souviens que c'est à Ingrid Bettancourt (si ! si !) et à une histoire bête en cours que nous devons le commencement de cette conversaton promise à de belles prolongations.
Bien à vous.
Écrit par : solko | dimanche, 28 septembre 2008
@ Porky : Vous n'en ratez pas une, en effet. Mais quelle pensée prêtez-vous à Léonard, enfin ?
Écrit par : solko | dimanche, 28 septembre 2008
à GMC
Le pollen de lumière
Est aussi larme de deuil
Et la poussière d'os
Le vaste éclat de rire
Que répand sur le sol
Le retour de nos chants.
Écrit par : solko | dimanche, 28 septembre 2008
trés beau
Écrit par : romain blachier | dimanche, 28 septembre 2008
Une petite note nostalgique, poétique, quelque peu douce-amère sur "l'icône" noire?
Écrit par : file la laine | dimanche, 28 septembre 2008
Aucune pensée particulière. Mais le 16ème étant le siècle des oeuvres à clef...
Écrit par : Porky | dimanche, 28 septembre 2008
@ File la laine : Non, pas une icône, justement, vous le savez bien. Mais toujours traversé, un peu hanté par le souci de la scène. "Vrai et faux pouvoir", en effet, comme Barbara le découvrait il y a plus de quarante ans.
Écrit par : solko | dimanche, 28 septembre 2008
Vous parlez de la densité de l'instant concernant Barbara , bien sûr, c'est tellement vrai , et je crois qu'il doit en être de même pour sa sincérité: Une sincérité de l'instant (à ne pas en douter) constituée de petites sincérités successives... une autre forme de planche si vous voulez ,celle ci unique et plus urgente (la planche de salut !).
Barbara s'offrait non pas en spectacle, comme ceux de la télé mais sur scène elle faisait don de son âme, à fleur de peau comme l'évoque Porky :regardez donc sa main ...(une partie d'un tout + tout ce qui n'est pas si visible) Barbara donnait tout sur des instants d'une densité extrême ... Louis Jouvet en parlait (j'ai perdu la reférence hélas!) de cette
"sincérité de l'instant "qui n'est pas moindre...
Merci de vos ajouts , l'humour n'étant qu'une politesse de plus; il est agréable tout de même de le jouer avec vous comme au badmington d'une rive à l'autre. Et oui ! je m'en souviens du billet "Billancourt" (on en rit encore dans ma chaumière)... Si je m'en souviens ! Sûr ce coup là, ah que nenni ! je ne perdrai la mémoire ni du lieu ni des noms ;-)
Dimanchez bien !
Écrit par : frasby | dimanche, 28 septembre 2008
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