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jeudi, 13 novembre 2008

De la discrimination comme lieu commun

« Je vous lis, et je comprends chacune de vos paroles que je pourrais tenir, que j'ai tenues déjà, au mot près, à d'autres occasions. Et en même temps, il m'apparait que ce que vous dites n'est proprement compréhensible que par un autre prof. Il faut s'être retrouvé souvent dans cette situation curieuse dans laquelle on est plongé quand on doit incarner vaille que vaille l'autorité des Lettres, et des Lettres françaises de surcroît, face à des illettrés incapables d'écrire correctement parfois même jusqu'à leur propre nom, face à des parents soit absents soit incultes, dans le contexte de démagogie et de manipulation administratico-médiatico-politique qui est celui des tristes temps que nous vivons. Je comprends, je partage et je soutiens même votre colère contre les gens que vous dénoncez. Dites vous qu'ils sont, comme la pupart des ombres mâles et femelles qui errent sur les plateaux TV, ni plus ni moins que des cloportes. Et tenez bon. "La haine de la littérature", disait un certain Flaubert, est la chose la mieux partagée au monde... »

J'ai laissé hier ce commentaire sur le billet publié par un habitant de la vaste blogosphère, qui dénonçait la HALDE et l'entreprise de ré-écriture du passé à laquelle elle se livre, au nom d'une idéologie aussi dangereuse que douteuse.

 

Sur ce lien, le billet en question :  http://tangleding.hautetfort.com/archive/2008/11/12/fanta...

Sur cet autre, quelques éclaircissements : http://www.halde.fr/IMG/pdf/Etude_integrale_manuels_scola...

 

05:05 Publié dans Lieux communs | Lien permanent | Commentaires (35) | Tags : la halde, éducation nationale | | |