lundi, 27 avril 2009
Du monde vraiment commun
Fragmentation de chacun devant la fortune, devant le destin, devant la culture et devant la santé. Depuis que nous ne constituons plus un peuple, n’avons-nous pas toutes les raisons de nous méfier les uns des autres ? Le potentiel pandémique du virus de la détestation d’autrui n’en est qu’à ses premiers balbutiements dans la mise à sac du monde commun. Pour résister à ses assauts, la raison est insuffisante et l’amour est improbable. Peut-être le vieil instinct de l’espèce, vieux réflexe de civilisé, encore que l’individu planétaire l’ait, en son sein, au neuf-dixième corrompu…
Demeure le sentiment de la nature, antique feinte de l'humanité, sur une planète déjà bien dévastée...
05:45 Publié dans Des nuits et des jours... | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : pandémie, épidémie, société, philosophie, littérature, absurdité |