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dimanche, 18 mai 2008

La vierge de Fabisch

Mardi 27 mai à dix-huit heures, un événement à la fois insignifiant et extraordinaire se produira à Lyon : la fameuse Vierge dorée  de Fabisch, qui trône sur le toit de la chapelle de Fourvière, sera descendue de son haut socle et placée pour sept à huit mois sur le parvis de la basilique ; une estrade est déjà en place pour l'accueillir. Hugues Joseph Fabisch (1812-1886), sculpteur aixois, professeur à l'école des Beaux-Arts de Lyon  avait été lauréat d'un concours qui rassembla en son temps trente concurrents. Représentée en Immaculée Conception, couronnée, les bras ouverts et sans l'enfant Jésus, cette Vierge de 5,60 mètres est familière à l'œil de tous les habitants de la capitale des Gaules. Son inauguration, le 8 décembre 1852, fut à l'origine de la fête des Lumières (Illuminations). Sept à huit mois, ce sera donc le temps nécessaire pour les travaux de restauration. Durant ce temps-là, on ne la verra donc plus trôner là-haut, surplombant le paysage face au levant tel un santon doré, de quelque point qu'on regarde « la colline qui prie ». En revanche chacun pourra la contempler de près, en empruntant à pied le chemin du Rosaire ou en prenant le funiculaire, ce qui, depuis cent cinquante ans qu'elle domine le site, était impossible.

 

18:02 Publié dans Bouffez du Lyon | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : fourvière, fabisch, lyon | | |

mercredi, 18 juillet 2007

CHAPELLE DE FOURVIERE

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Depuis lundi, la chapelle de Fourvière est fermée pour plusieurs mois, en raison de travaux qu'on nous dit nécessaires. Occasion de toucher deux mots dans ce blog de ce sanctuaire historique et merveilleux, toujours accueillant, toujours fervent, lieu magique en nos temps, car réservé à la seule prière et non aux canonnades touristiques des portables et des numériques qui flashent et crépitent dans trop d'églises, hélas ! J'ai vu des touristes prêts à photographier littéralement n'importe quoi, que ce soit dans la basilique ou dans la primatiale à Lyon, comme à l'intérieur de Notre Dame de Paris ou du Sacré Cœur. Encore qu'au Sacré Cœur montmartrois règne un « service d'ordre » efficace et méritant contre cette espèce de folie de l'immanence profane.

 

Mais dans la chapelle de Fourvière, la Vierge à l'Enfant, dite miraculeuse,  en bois noir peint, qui date du début du XVIIème siècle, emplit de sa seule présence et de son majestueux silence toute les boiseries de l'autel. Elle demeurera donc, pendant plusieurs mois, invisible, tandis que l'autre statue de la Vierge, celle dite du Bon Conseil sera, parait-il, transférée dans la crypte. Quant à celle de Fabisch, elle continuera évidemment de trôner au centre des feux d'artifices et des nuits de juillet, tandis que les travaux se dérouleront juste en dessous. Solko et bien d'autres attendront donc avec impatience la ré-ouverture de la chapelle de Fourvière, lieu d'histoire, de culture, de mémoire et de religion, prévue pour le 8 décembre 2007.

 

18:10 Publié dans Là où la paix réside | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : lyon, christianisme, églises, église, fourvière | | |