Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

dimanche, 13 décembre 2015

Un monde sans histoires

Nicolas Sarkozy s’était vanté un jour d’avoir sauvé la démocratie. Hollande, toujours un cran plus ridicule que son prédécesseur, vient de se vanter d’avoir sauvé la planète. Tous deux sont certains qu'ils laisseront leurs empreintes dans ce grand vide qu'est devenue notre Histoire, parce qu'ils auront apposé leur griffe au bas de traités dont plus personne, dans quelques années, ne se souviendra de la teneur.

Les français sont des veaux. Pire, sans doute, car cet animal aux yeux doux demeure relativement inoffensif. Pas leur cas. Des gens sans histoires...

Sincèrement, je ne comprends pas comment on peut encore voter socialiste. Sans doute existe-t-il chez ces électeurs une sorte de conditionnement à la mollesse et au conformisme qui les fera toujours basculer du côté du pouvoir en place et de dirigeants qui leur ressemblent. Par crainte. Par paresse. Par mimétisme...  Je n'arrive pas à croire que c'est par conviction. 

On peut donc trafiquer la carte électorale des régions sur un coin de table élyséen et trouver encore suffisamment d'électeurs endoctrinés pour en récupérer cinq, dans un pays sinistré par la morosité, l'impôt, la division, la propagande ? Cela m'échappe totalement. Vous savez, comme ces élèves qui sans cesse ré-écrivent les mêmes idioties, puis se retrouvent avec les mêmes appréciations, la même note, et passivement, recommencent, recommencent. Un mystère. Paieront toujours plus et plus d'impôts. S'habitueront aux alertes attentats après les alertes incendies. Au communautarisme insensé. Causeront laïcité et résistance en terrasses, devant des mendiants assis par terre de plus en plus nombreux. Feront des procès pour des mots, et des totems à la République. La société que continueront à bâtir pour nous tous ceux là seuls pour lesquels ils continuent de voter,  tels des somnambules. Pouah !

Pour conclure, la manière dont le pouvoir a enfermé l’opinion publique dans un dilemme (Moi ou la guerre civile), la docilité avec laquelle l’électeur basique y a répondu ont quelque chose d’inquiétant. Comme si les gens devenaient des rhinocéros. Car le dilemme en question était dépourvu à la fois de logique et de sens du réel.  La gauche républicaine aux affaires n’est bonne qu’à faire vivre les gens dans du fantasme : celui du vivre ensemble, celui de la courbe inversée, celui du chaos évité, celui de la planète sauvée… Comme le dit l'excellent Redonnet sur son blogue lointain, « la population préfère, et de très loin, un odieux mensonge qui la flatte à une vérité qui la blesse ».

 

20:25 Publié dans Sur le vif | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : france, république, élections régionales, culture | | |

Les commentaires sont fermés.