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vendredi, 03 octobre 2014

De l'estimation fausse du passé et du façonnage délictueux de l'avenir

Le microcosme médiatico-parisien a décidément des ressources infinies ! Après avoir sorti François Hollande des placards du PS pour en faire à l’issue des primaires socialistes le plus mauvais président de la Cinquième République, voilà qu’il projette sur le devant de la scène Alain Juppé, homme d’Etat prétendument  extraordinaire pour s’être mis en un temps record tout le pays à dos lorsqu’il était ( au siècle dernier) Premier Ministre, pour avoir été bien plus tard le ministre des Affaires Etrangères de Sarkozy et avoir remis à neuf entre temps  les quais de Bordeaux. Le personnage apparemment se pique au jeu, pressé, sans doute, d’être le prochain pingouin de la zone. Consternant.

Taubira, pendant ce temps, fait mine de combattre l’islamisme radical dans les banlieues en y envoyant des sociologues. Pourquoi pas des conseillers principaux d’éducation, des assistantes sociales  ou des formateurs IUFM ? Voilà qui en dit long sur les petites manipulations de cette gauche haïssable des centres villes, et  son cynisme aveuglant.  On se souvient que la loi qui porte le nom de ce ministre devait ne jamais, ô grand jamais ! être une porte ouverte vers la PMA : Taubira restera dans les annales comme l’exemple parfait du pompier pyromane, alors que les traces de son funeste passage place Vendôme ne commencent qu’à peine à être visibles. Quels occultes services a-t-elle rendu en loge au pépère de l'Élysée pour résister ainsi à tous les remaniements ?

Cet après midi, dans la salle des ventes, un brocanteur de mes connaissances ne cessait de se plaindre du fait qu’il ne vendait plus rien, et le commissaire-priseur de soupirer devant le peu d’enthousiasme de la salle devant les lots successifs. J’ai acquis pour 30 euros un paysage attribué à un élève de Carrand, une toile certes sans prestige ni magnificence, mais un travail honnête et réussi de l’école lyonnaise de peinture, laquelle depuis longtemps est en jachères pour ne pas dire en ruine. Un univers se délitait devant nous comme dans un rêve, de l’orfèvrerie, de l’argenterie, des meubles, tant et tant d’objets dont la nouvelle classe supérieure de nomades qui hante les grandes métropoles de la zone ne veut plus se charger, ni l’âme ni les poches. Eux sont high-tech et écolos. Ces bibelots et cette vaisselle que la bourgeoisie du dix-neuvième siècle acquerrait à prix d’or ne vaut plus un pet de renard à leurs yeux d'incultes festifs et blasés aujourd’hui. Alors  les vendeurs des puces en emplissent leurs caddys en faisant la moue parce, qu’eux trouveraient presque que c’est encore trop cher pour leur médiocre business.

Tout ce que m’inspirent ces considérations jetées sur l’écran, c’est que concernant l’estimation du passé, on se trouve face une crise de la valeur sans précédent sans doute dans notre culture. Comme est sans précédent la crise de la valeur qui affecte la formation des hommes politiques et celle des prétendues élites, ainsi celle qui touche à la procréation et à l’éducation des enfants, futurs citoyens de la zone, du meilleur et du plus cauchemardesque des mondes… La fin : c'est au fond tout ce que mérite un monde qui ne sait plus estimer son passé, et creuse la tombe de son avenir dans le business délictueux...

 

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La dame à l'hermine, sans rapport avec ce texte, pour se souvenir un instant du Beau, plongés que nous sommes au cœur même  de la laideur

Commentaires

Une magnifique peinture de Léonard de Vinci que je viens de lire
Le hasard fait bien les choses

Amitiés je vous lis quand j'ai le temps toujours aussi passionnant ..

Écrit par : george | samedi, 04 octobre 2014

S'il faut résumer la gauche, toute la gauche, deux mots suffiront : la haine de la beauté.

Le reste est conséquence.

Écrit par : tamet de bayle | samedi, 04 octobre 2014

Merci pour "La dame à l'hermine", ça fait tant de bien, cette beauté immortelle.

Écrit par : Julie | samedi, 18 octobre 2014

Les commentaires sont fermés.