lundi, 14 juillet 2014
Vacuité du 14 juillet
La collusion entre le stade et le défilé militaire ne conduit qu’à la guerre,
La guerre, que les politiciens qui la célèbrent cachent déjà entre leurs mains veineuses,
Que les financiers véreux affectionnent et appellent de leurs vœux :
Mais Dieu ! les peuples, que trouvent-ils de si beau à ces liesses collectives du stade et du défilé ?
Simulations spectaculaires, qui soulèvent l’entrain infirme des masses :
L’entrain, pas la joie ; la doctrine, pas le chemin.
Rien, donc, rien, à attendre, rien, de la vérole politicienne.
Rien, de la servilité démocratique,
Que la fureur des missiles, pointés sur les maisons.
L’exploit le plus significatif et seul respectable demeure celui du solitaire levant les obstacles au fil de sa route
Un cœur se faufilant encore entre des haies pour chanter une longue histoire,
Celle qui l’a conduit ici, d’hier jusqu’à demain.
Jean Metzinger, Cycliste
07:57 Publié dans Des poèmes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : littérature, quatorze juillet |
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