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mardi, 02 juillet 2013

La beauté des paysages

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De mauvais esprits diront que le Tour de France commence aujourd’hui. Jusqu’ici, il n’a fait que barouder trois jours en Corse, pour quitter l’île de Beauté avec un maillot jaune aussi belge qu’inattendu, Jan Bakelants, dont c’est la première participation à la Grande Boucle. Derrière lui, 71 coureurs classés en embuscade à 1 seconde. Quand le profane voit ça, il se demande à quoi servent tous ces coups de pédales enchaînés les uns aux autres durant tant d’heures : la vie de cycliste est ingrate, croyez moi.

Celle de commentateur aussi. Cette année, pour cause de rétro-dopage, le service public a perdu Jalabert qui racontait parfois ses souvenirs ou donnait tel argument d’autorité sur tel ou tel point technique. En Corse, ses collègues n’ont fait qu’insister sur la beauté des paysages, l’Empereur et Tino Rossi, tandis que le peloton, après avoir laissé filer durant des heures une échappée, la rattrapait sans grande surprise au final. Avant et après l’étape, Gérard Holtz pose des questions toujours aussi stupides aux différents coureurs, genre : « Vous êtes heureux d’avoir gagné le maillot vert ? » ou « C’est pas trop dur d’avoir perdu l’étape ? », en donnant du Alberto, du Peter ou du Sylvain, comme un instituteur dans sa classe distribue parole, bons et mauvais points à la remise des copies.

Je ne sais pas pourquoi je trouve Pierre Rolland si niais lorsqu’il répond. Peut-être parce que ses propos n’ont vraiment aucun intérêt. Je ne vois que Ribéry pour faire pire, quand il vous explique que le foot, c’est que du bonheur. Tout à l’heure, Pierre Rolland disait qu’il était content d’avoir le maillot à poix sur les épaules. Dieu le garde ! Lui, il est toujours content de sa course et finit toujours par conclure qu’il fera encore mieux la prochaine fois. On a dû le briefer comme ça chez Europcar. D'un ton paternel, Gérard Holtz l'assure immanquablement qu’il est très heureux pour lui, avant de sauter sur Christopher ou Andy, qui passent à portée de micro. Quand Holtz commence à interviewer en anglais, c’est un grand moment de téléfranchouillarde. On sentirait presque que Danièle Gilbert n'est pas loin. Surtout quand celui qu’il interviewe est, par exemple, allemand ou italien. Il y a du Babel dans cet aimable baragouinage. C’est une des choses qui, dit-on, fait son charme.

Mais le Tour de France, on le disait au début, débute aujourd’hui. Dans l’étape de contre la montre par équipes, les Sky devraient « faire la différence », comme on dit, et Christopher prendre la tête du général. Oui, moi aussi, je fais mon Gérard. Non pas que je sois un fan des Britanniques, qui roulent comme des bulldozers, à la Lance (voyez ce que je veux dire. Le d…., c’est comme la corde au théâtre, paraît qu’il ne faut pas prononcer le mot.) Mais bon. On a beau leur préférer la Française des jeux par chauvinisme, à en croire les spécialistes, la messe est déjà dite.

En parlant de spécialiste, question Tour de France et petite reine, si vous voulez du sérieux, c’est par ICI 

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Groenheyde Albert, Cycle race

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Commentaires

Il y a Thierry Adam, ce journaliste basique issu du foot, qui fait peine à écouter quand il essaye de ne pas dire "il nous fait un grand numéro", sa phrase fétiche qu'il tente vainement d'étouffer, en moyenne 8 fois aux 100km.
Il y a Gérard Holtz. Son rire forcé et sa mèche blanche qui agacent. Son seul instant de bravoure aura été en 2011 lorsque sur sa moto de passage dans le village de Putte (en Belgique), il annonça en direct qu'il n'avait "jamais vu autant de fils de Putte au bord d'une route".

J'aimais beaucoup les commentaires de Bernard Thevenet. Sur le vélo, il restera le premier à avoir battu Merckx. Au micro, il ne lançait pas des anecdotes vomies depuis Wikipédia. Il avait des histoires à raconter, la légende à partager.
À ce propos, j'en connais un qui a dû être fier de porter son nom de famille en 1975. J'aimerais l'être autant avec le Romain Bardet d'AG2R.

Me voici en tout cas ravi de voir que Solko parle vélo et en parle bien, en connaisseur.

Écrit par : P-A Bardet | mardi, 02 juillet 2013

Qu'on aime ou non le vélo, le Tour est ainsi fait et commenté qu'on a forcément des souvenirs avec lui. L'année où Thévenet a gagné la première fois, j'avoue que j'avais un peu décroché, préférant le sac à dos au vélo et suivre la chanteuse Barbara plutôt que les ténors de la Grande Boucle. Mais je me souviens,quelques étés auparavant, de belles randonnées en solitaire sur les routes drômoise le long du Doux,entre Tournon et Lamastre. C'est là que j'ai commencé à vraiment aimé le vélo.
Romain Bardet champion, oui. Il y a pas mal de jeunes français talentueux, l'un d'entre eux va bien finir par sortir du lot un jour. Cela remettrait un peu de légende dans le spectacle.

Écrit par : solko | mardi, 02 juillet 2013

Je ne sais pas ce qui se passe entre mon ordinateur et votre serveur, je ne peux pas lire sans entendre la "leçon"de Guilloux, ce qui rend la lecture un peu abracadabrandesque.
J'aime bien ces peintures qui tiennent la corde. Elles dégagent une énergie qui montrent que les cyclistes ne sont pas au bout du rouleau, ils foncent vers un but dans une chevauchée qui se moquent des lignes de fuite. leur perspective est de la franchir la fuite. On ressent presque l'effet d'aspiration. Ces toiles ont du souffle!

Écrit par : patrick verroust | mardi, 02 juillet 2013

Oui je sais, je touche une petite commission de la part de l'association briochine des amis de Louis Guilloux !
En fait, il faut aller sur le billet et couper le son de la vidéo vous-même. Je ne sais pas pourquoi, non plus, elle se met en route toute seule. Une ruse de l'INA, peut-être? Quand le billet passera sur une autre page, ça s'arrêtera.

Écrit par : solko | mardi, 02 juillet 2013

Pendant qu'il y en a qui pédale, il y en a d'autres qui rament et doivent mettre les voiles. Petit Baltho , allez sur l'eau...H7A1 Baltho coulé...Et vive la jolie écolo en vacance....

Écrit par : patrick verroust | mardi, 02 juillet 2013

Elle ne fait que changer de capitaine de pédalo...

Écrit par : solko | mercredi, 03 juillet 2013

J'aime bien que vous parliez du Tour.
C'est un truc qui fait partie de notre archéologie. Mes premiers souvenirs, tenez-vous bien,remonte à Geminiani, quand mon frère ainé nous avait emmenés voir passer le tour à une dizaine de kilomètres de chez nous. Et puis, dans la montagne, que nous avions entendu plus tard à la radio, la chute de Roger Rivière !
Et puis chaque mois de mai, il y avait le Bordeaux-Paris qui passait à notre porte, sur la Nationale 10. On se levait à 4 heures du matin pour voir ça. On attendait là deux heures pour voir pendant 30 secondes.
Mais on avait vu ! On croyait avoir vu des hommes dont parlait le poste TSF. On avait vu du rêve...
C'est bien vrai qu'on a qu'un seul pays : celui de l'enfance !

Écrit par : Bertrand | mercredi, 03 juillet 2013

Ce fut vraiment une bonne année, un millésime de qualité, j'espère que le prochain tour sera aussi intéressant et sans polémiques :) !

Écrit par : plus carriere | vendredi, 09 août 2013

C'était un bon tour, je m'en rappelle encore :)

Écrit par : regroup credit | jeudi, 05 décembre 2013

Les commentaires sont fermés.