mardi, 18 juin 2013
Le teint du ciel
En même temps, il te faut tes obsessions, pour survivre. Tes tocs. Et même une bonne névrose. Tous ces gens bien normaux t’ont toujours saoulé. Sans contacts. Leur teint… Tu n'aurais su par où les sculpter. Toi, tu n’as jamais porté cravate ni complet veston. Tu n’aimes que les vues du ciel. Il n’y a que lui pour porter haut le gris de ses humeurs sans être fade.
Comme lui, il te faut tes ritournelles, ton arrogance et ton geste de fermeture. Ta suavité. Le changement te gave. Proteste. Conserve. N’hésite pas à tout sauver. Dégorge. Regorge. Matière qui respire. Sans les cieux tiens, néant.
10:23 | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : littérature, poésie, lyon |
Commentaires
"Il n’y a que lui pour porter haut le gris de ses humeurs sans être fade."
Magnifique.
Écrit par : Bertrand | mardi, 18 juin 2013
Un très beau fond de teint.
Écrit par : Sophie | mercredi, 19 juin 2013
superbe masque
Écrit par : romain blachier | jeudi, 20 juin 2013
J'abonde !
Écrit par : Sophie K. | jeudi, 20 juin 2013
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