mercredi, 12 septembre 2012
Sans titre
Les plus belles journées de l’été finissant
On bosse depuis quelques jours seulement
Le long d’un quai te découvre flânant
Tu rêves d’une poésie facile qui t’emporterait
Loin des mots du présent par cette Saône allant
Le courant leste jusqu’à la mer
La misère, te dis-tu, la misère
Comme le gras, le gras, le sale, le sale, la misère
Cache la misère
Que de silence, de lenteur en ce fleuve, cette rivière
Sa courbe aussi efficace qu’ordinaire
Le long des quais leur voyage à tous en ces ans
Tel aussi file sous ce ciel ouvert
Ton pas de déjà-venu le long du sentier vert
Ta rage fonce comme RER
Jusqu’à l’amphi bondé chaque siège était cher
Et l’avenir ardent
Or quel démon guette encore ce tournant ?
06:47 Publié dans Des poèmes | Lien permanent | Commentaires (0) |
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