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dimanche, 20 mai 2012

De la presse-typo à Illustrator

En complément du billet précédent, deux videos : la réalisation par Mikey Burton d'une affiche en presse-typo pour Joseph Hugues and the KSU Campaign for Change, puis celle, sur le logiciel Illustrator, de l'affiche pour le Blossom Music Center à Cuyahoga Falls par DKNG... A suivre également sur le site DEZZIG




14:13 Publié dans Aventures post-mortem de la langue française | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : mikey burton, dezzig, illustrator, typographie | | |

Commentaires

Deux belles affiches, deux procédés intéressants, encore une fois, aucune raison d'en enterrer un au profit de l'autre.

Illustrator est un outil puissant. Bien maîtrisé il est très polyvalent. Dans ma branche, on y a de plus en plus recours et c'est bien pratique dans certains cas, même si je n'ai personnellement aucun plaisir à l'utiliser (Je n'ai pas la sensation de "dessiner" quand je manipule des courbes de Bézier).

Écrit par : Sarah. S. | dimanche, 20 mai 2012

C'est juste. On ne dessine pas en manipulant des courbes de Bézier, on manie un logiciel. C'est tout à fait différent de tracer deux points et d'en tracer des centaines...

Écrit par : solko | dimanche, 20 mai 2012

On ne dessine pas, on trace. Mais il est utile de tracer pour obtenir certaines images. Je m'en accommode, mais avec une certaine frustration.

Écrit par : Sarah. S. | dimanche, 20 mai 2012

Tout comme Sarah. J'ai opté pour Photoshop avec tablette parce que je veux dessiner, quitte à me vautrer, mais pas tracer. J'aime beaucoup voir le travail de la deuxième version, et en même temps, cette "perfection" des formes, cette égalité droite-gauche, ça me dérange - et je ne parle même pas de choix que je n'aurais pas faits sur le plan esthétique, ni du temps considérable passé sur l'écran (!) là où papier, crayon et calque finissent par être plus simples.

J'aime vraiment l'imperfection, c'est ce qui ouvre l'imaginaire, le sens critique, l'évolution, et aussi ce qui illustre, au fond, la phrase de Cocteau ("Ce que les autres te reprochent, cultive-le, c'est toi"), ou même celle de Piaf ("Vous avez un défaut ? Mettez-le en avant !")
:D

Écrit par : Sophie K. | lundi, 21 mai 2012

Mélanger le crayon, l'encre, la tablette et photoshop me donne plein de possibilités. Quand on est styliste, c'est vraiment très pratique, on peut scanner le tissu et l'incruster dans le dessin par exemple. Mais je déplore qu'aujourd'hui les jeunes illustrateurs ou bédéistes ne maîtrisent même pas les bases du crayon ou de l'aquarelle (et c'est flagrant quand on va sur certains blogs). La tablette offre de nouvelles possibilités, mais contrairement à ce que l'on peut penser, elle ne remplace pas tout. les pixels ne remplacent pas la matière.

Écrit par : Sarah. S. | lundi, 21 mai 2012

C'est aussi ce qui signe ce que Montaigne appelait l'humaine condition. La tâche, qui signe l'imperfection.

Écrit par : solko | lundi, 21 mai 2012

Les commentaires sont fermés.