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jeudi, 06 janvier 2011

Kontrepwazon : à la gloire d'un blog défunt

 ELOGE DU GRAND STATISTIQUEUR

 

JE SUIS LE GRAND STATISTIQUEUR.

 

Je vais prononcer mon propre éloge, parce qu’on n’est jamais si bien servi que par soi-même, d’une part, et d’autre part, parce que les Français passent leur temps à dénigrer l’INSEE (vous savez, l'Institut National de la Statistique).

 

Alors, en vérité, je vous le dis : la statistique est un presse-citron.

 

Je te définis la statistique en deux mots : le pouvoir a besoin de moi pour connaître la réalité sociale, qui est inconnaissable, à cause du nombre et de la complexité des phénomènes à prendre en compte, ça vibrionne en permanence, vous allez dans toutes les directions, toujours en mouvement. Vous êtes trop nombreux, aussi, faudrait voir à vous arrêter de copuler, de procréer. Vu la quantité de chair humaine ainsi produite, le chef a forcément besoin d’en savoir un peu plus. La statistique (certains diront « sociologie quantitative »), pour cela, construit un modèle mathématique. Les Anglais ne parlaient pas de « statistiques », mais de « political arithmetic », avant d’adopter le vocable. C’est assez dire que la statistique n’a de valeur que pour celui qui gouverne. D’ailleurs, le mot vient du latin moderne « statisticus » (1672), « relatif à l’Etat ».

 

Autrement dit, appliquée à la société, la statistique a pour seul but de REDUIRE, d’où le presse-citron.

 

Pour moi, le grand statistiqueur, dans mon univers, toi, INDIVIDU, tu n’as aucune valeur, tu n’existes même pas, perdu dans tous mes nombres. La profondeur et la richesse de ta personnalité, l’étendue et la précision de ton savoir, la vivacité et l’ampleur de ton intelligence, tes petits bonheurs et tes grandes souffrances, je m’en tamponne le coquillard. Tu ne m’intéresses que comme une SOMME DE DONNEES. Moi, le grand statistiqueur, je me contente de définir des critères, puis de rassembler les données.

 

Par exemple, en 1999, en France métropolitaine, je peux te dire qu’il y avait 28.419.419 hommes et 30.101.269 femmes. Ne me parle pas de l’anatomie du sexe, et ne me parle pas de l’amour : ce n’est qu’un critère, je te dis, rien de plus.

 

JE SUIS LE GRAND STATISTIQUEUR : TOUT CE QUI EST HUMAIN M’EST ETRANGER.

 

L’homme ne m’intéresse que découpé en tranches et en morceaux, des tranches et des morceaux de plus en plus petits, de plus en plus fins, par exemple : « Votre dernier achat d’une paire de chaussures ? Vous grattez-vous le nez au feu rouge ? Faites-vous confiance à Nicolas Sarkozy ? ».

 

Et des critères, je t’en fabrique quand tu veux : l’Europe veut fixer des normes pour la fabrication des préservatifs masculins ? C’est moi qui lui fournis les informations : taille moyenne du pénis en érection en Europe : 14 cm. L’industrie du vêtement s’aperçoit que les dimensions des êtres qu’elle habille ont changé ? C’est moi qui actualise ses données. Combien de yaourts chocolat, nature ou fruits rouges faut-il mettre dans les linéaires de l’hypermarché ? C’est encore moi qui réponds.

 

JE SUIS LE GRAND STATISTIQUEUR : JE SUIS PARTOUT, JE SUIS INDISPENSABLE.

 

Sinon, tu imagines le gaspillage. Je suis là pour optimiser les performances, les rendements, la rentabilité. Je suis la machine à mesurer les hommes, pour améliorer le fonctionnement de la grande machine sociale.

 

Je suis l’outil obligatoire de tous ceux qui dirigent, de tous ceux qui décident et de tous ceux qui gèrent : les patrons, les chefs, les administrateurs, les bureaucrates. La statistique est le Saint Graal du gestionnaire, comme le sondage est le Saint Graal de Nicolas Sarkozy et de Ségolène Royal. C’est d’ailleurs à peu près la même chose, non ? Le dirigeant politique aujourd’hui n’est qu’un directeur d’hypermarché (mais il est un peu tôt pour en parler). Je me rappelle Lionel Jospin, ministre de l’Education en je ne sais plus quelle année, qui parlait de son « stock de profs », et ça, depuis que l’économique a triomphé du politique.

 

Je m’occupe de la hauteur des chaises (45 cm), des tables (75cm), des marches d’escalier (18 cm). En vérité, c’est moi qui conditionne le concret de ton existence quotidienne. Le moindre objet que tu utilises est passé par ma fabrique de données. Pourquoi Monsieur Renault fabrique-t-il beaucoup de voitures pour quatre personnes ? Pourquoi 9 m2 pour une chambre ? Pourquoi ? Pourquoi ? Moi, moi, moi, toujours moi. Je définis, j’encadre, j’oriente. Dans le fond, c’est moi, LA STATISTIQUE, qui architecture ton espace et qui modèle ton temps, bref :

 

JE SUIS LE GRAND STATISTIQUEUR : C’EST MOI QUI DIMENSIONNE TON EXISTENCE.  

 

Et tu sais comment je fais ? Je vous prends chacun un par un, oh pas tous, on n’en finirait pas, mais j’ai inventé le fabuleux ECHANTILLON REPRESENTATIF, la source inépuisable à laquelle je me désaltère. Et puis j’extrapole, je généralise, j’uniformise. Et cela, à travers une autre fabuleuse invention : LA MOYENNE. Tu as compris comment et pourquoi tu cesses d’exister, individu ? Parce que pour moi, tu n’es qu’un écart par rapport à la moyenne. Pourquoi crois-tu qu’on a pu parler de « Francémoyen », il y a maintenant des lustres ? C’est grâce à l’avènement du règne tout puissant de LA MOYENNE.

 

Il me suffit alors de dérouler toute la gamme de mes produits : la consommation moyenne (café, cannabis, épinards en boîte, séances de cinéma, etc.), l’âge moyen (apprendre à marcher, premier rapport sexuel, réussite au bac, mariage, longévité, etc.), la distance moyenne (suivant la région, la profession, la période, etc.), la fréquence moyenne des prénoms, etc. De ma moulinette à nombres et à catégories (ce sont les petits morceaux d’humains que j’ai savamment découpés), j’extrais ainsi des milliers de moyennes possibles, qui finissent par dessiner, fais bien attention à ce point : qui finissent par dessiner tous les aspects possibles de l’existence humaine. Toutes les variétés et variations de l’individu ont fini par entrer dans les cases que j’ai élaborées. Tu te rends compte de ce que ça veut dire ? Toi, petit grain individuel de sable, avec tes arrêts et tes trajectoires, TU ES DEVENU ENTIEREMENT PREVISIBLE.

 

C’EST MOI, LE GRAND STATISTIQUEUR, QUI T’EXPLIQUE TON EXISTENCE.

 

Oui : à force de te disséquer, toi l’individu, et de confectionner des petites boîtes où j’enferme ta vie sous forme de données chiffrées, à force d’énumérer tes caractéristiques, en partant des plus générales et en allant jusqu’aux plus individuelles, j’ai tout su de toi, tu es devenu totalement transparent. Et toi, à force d’être imprégné de l’idée de moyenne, tu t’es dis : il ne faut pas être trop au-dessus ou trop au-dessous. Tu ne supportes pas l’écart, tu veux être comme les autres, tu as peur d’être différent. On appelle ça d’un mot banal et dévitalisé : le conformisme. C’est très intéressant de voir comment ça se passe : LA MOYENNE finit par devenir LA NORME. D'un moyen de connaître la population, je suis devenu un moyen de la gouverner, et cela sans qu'elle s'en doute. Image de la réalité, je suis devenu la réalité elle-même, que nul ne songerait à ne pas considéreer comme telle. Je suis devenu un objet de croyance, et d'autant plus puissant que la "réalité" me valide, que je ne parle que de "faits". Je suis à présent, LA RELIGION DU FAIT.

 

Ton psychisme, tes gestes, tes actes, tes façons de voir sont imprégnés de cette norme, et sans t’en rendre compte, progressivement, tu te mets à ne plus exister par toi-même, mais à OBEIR. Le moule de la moyenne s’en est pris à ton cerveau, à ta mémoire, à tes projets. La façon dont tu voyais les choses est réécrite : tu diras, de quelqu’un qui vient de mourir à 65 ans : « Tiens, c’est plutôt jeune ». Réfléchis à cette énormité, et dis-toi qu’elle prend sa source dans la moyenne, devenue norme, parce que je l’ai fait et voulu ainsi. C’est une forme de SOUMISSION, c’est une forme de disparition.  

 

JE SUIS LE GRAND STATISTIQUEUR : JE FAIS DISPARAÎTRE L’INDIVIDU.

 

Oui, tu es mort, et tu n'as rien senti.

 

JE SUIS LE GRAND STATISTIQUEUR : JE CREE LE MONDE A VENIR.

 

Alleluïa !

 

(Et la foule, percluse de ferveur extatique : « Gloire à toi, Grand Statistiqueur ! – Oui, bon : allez, couché ! A la niche, la foule ! ».)

 

_____________________________________

 

Ce texte a été écrit en novembre 2007 par Frédéric Chambe, et publié par ses soins sur son blog Kontrepwazon, aujourd'hui défunt, que je vous conseille d'aller visiter en cliquant sur ce LIEN.

PS : Si le blog est défunt, l'auteur va bien, je le précise.

05:37 Publié dans Des nouvelles et des romans | Lien permanent | Commentaires (10) | Tags : statistique, littérature, politique, kontrepwazon | | |

Commentaires

Une belle page de réflexion d'un humour exquis sur ce à quoi on ne réfléchit pas forcément, la statistique. Même si un regard exercé ne laisse plus trop "passer" grand-chose.

Mourir à 65 ans, c'est mourir vieux dans un pays en guerre, dans un pays de famine.
Dans nos pays "développés", (désolée de ce mot imbuvable), ce ne sont pas les moyennes assénées qui me font penser que c'est plutôt jeune. Mourir à 65 ans, c'est mourir beaucoup trop tôt. C'est mourir dans la force de l'âge, quand beaucoup reste encore à faire :)

Écrit par : Michèle | jeudi, 06 janvier 2011

Merci Solko de nous faire découvrir et ce texte et ce blogue dont il est bien dommage qu'il soit inactif. Défunt dites-vous, avec ceci de particulier qu'il peut toujours ressusciter :)

J'y ai apprécié en particulier la rubrique sur les monuments aux morts. Il y a plus de 80 billets sur ce sujet, tous passionnants à première vue. Je suis loin d'avoir tout lu. Je mets en réserve. J'ai envoyé le lien à deux ou trois de mes connaissances que cela peut intéresser.

Et par esprit d'escalier, je pense à l'IPAD (itinéraire patriotique alphabétique départemental) du perecquien notoire Philippe Didion, dans ses Notules Dominicales de Culture Domestique qu'il m'est arrivé de mettre en lien chez Non de non.
Je remets le lien ici et à titre de curiosité, ajoute (car ce ne sera visible que la semaine prochaine sur son site) le bilan qu'il fait de son année 2010 :

SAMEDI.
Bilan annuel 2010.
* 98 livres lus (- 12 par rapport à 2009)
* 259 films vus (+ 3)
* 318 abonnés aux notules version électronique (sans oublier les irréductibles abonnés papier de l'Aveyron) (+ 33)
* 43268 visites sur la page d'accueil du site des notules (+ 6667)

En ce qui concerne les chantiers littéraires :

* 4426 Souvenirs quotidiens notés (+ 365, le compte est bon)
* 379 volumes étudiés dans L'Atlas de la Série Noire (+ 27)
* 168 communes visitées (+ 37) de Ableuvenettes (Les) à Estrennes dans le cadre de L'Itinéraire patriotique alphabétique départemental
* 171 photos de Bars clos commentées (+ 22)
* 558 Bribes oniriques recueillies (+ 14)
* 821 tableaux commentés dans la Mémoire louvrière (+ 90)
* 287 publicités murales peintes photographiées (+ 28)
* 388 numéros de téléphone récoltés dans des films en vue d'un travail à venir (+ 55)
* 568 photographies de salons de coiffure pour l'Invent'Hair (+ 180)
* 116 frontons d'école photographiés pour l'Aperçu d'épigraphie républicaine (+ 24)
* 51 Lieux où j'ai dormi retrouvés ou ajoutés et photographiés (+ 11)

Parutions :

* Bulletin de l'Association Georges Perec n° 55 & 56
* 6 articles dans la page "Livres" de Vosges Matin.
* Notes de lecture et Chroniques de l'actualité littéraire dans la revue Histoires littéraires n° 40-41-42-43
* Reproduction de notules dans les revues en ligne Le POD et Chos'e et dans le n° 12 de la revue papier Les Refusés

http://pdidion.free.fr/

Écrit par : Michèle | jeudi, 06 janvier 2011

Frédéric est un spécialiste des monuments aux morts. Vous l'avez compris, c'est une tentative amicale pour le remettre un peu au travail...
Si vous lui parlez ainsi de Pérec et des pérecquiens, vous risquez de contribuez à son réveil. Et l'on vous en remercie.

Écrit par : solko | jeudi, 06 janvier 2011

Bonjour,Frederic Chambe et merci de votre éclairage pour l'édification des foules.

C'était prévisible, et c'était prévu, à intervalles réguliers, sort un libelle dénonçant l'importance démesurée (par qui) des statistiques et des instituts de sondage. La population a besoin de ce rituel d' exorcisation . Les statisticiens n'hésitent pas à financer ce type d'expression qui fait parler d'eux , soumettent ,par la peur qu’inspire une description orwellienne du monde ,les consommateurs à leurs injonctions pernicieuses et leurs apprennent beaucoup sur les évolutions des mentalités. Sondés les cœurs et les reins a été de tout temps la préoccupation des pouvoirs, les haruspices , les diseuses de bonnes aventures, les Nostradamus de toutes obédiences , les coiffeurs des maitres du Kremlin (les rase poutine) qui interprètent la russe pisse, ont , toujours, eu beaucoup d'influences.. Maintenant, le peuple est censé être maitre de son destin. Pour éviter les catastrophes, il importe de l'éclairer sur le bon choix (Madame, Monsieur) , de forger son opinion , d'anticiper ses décisions. Les grands décideurs ont tous leurs décodeurs des rouages de l'opinion. Chirac , grand amateur de femmes, se fier plus à Line Renaud (carrossée made in France) plutôt qu'à L'INSSE . Il partait du postulat que Line sait depuis longtemps ce que l'INSSE suppute.
Le cœur de cible des statisticiens sont les classes moyennes. Ils facilitent les moyens de pomper les moyens des classes moyennes . Celles ci , en se réduisant, deviennent des échantillons représentatifs. Qui veut la fin veut les moyens. Bientôt, les classes moyennes n'existeront plus, les pauvres!... Les instituts de sondage vont se transformer en sondeur de cloches.
J'ai , toujours, été étonné de l'écart qu'il y avait entre ce que les instituts de sondage me prêtaient comme opinions et ce que je croyais avoir comme opinions (sur rue). Encore que si tous les sondés se comportent comme je le fais, il doit y avoir de sérieux biais dans les stats.
J'ai dérouté plus d'un enquêteur. J'ai été un temps beaucoup sondé. Je les menais en bateau, tant et si bien qu'ils ne sont pas revenus de leurs croisières. J'étais responsable d'une petite PME qui réalisait, une grande partie de son chiffre d'affaires à Noël . Un « manie tout » du cabinet du premier ministre d'alors, voulait absolument connaître nos prévisions de consommation de papier . Ma secrétaire me tannait, tant et si bien, qu'excédé, je finis par remplir le questionnaire d'un façon totalement farfelue
A ma grande surprise, je reçus un nouveau questionnaire pour me demander, avec grands respects, combien d'usines papetières , il serait judicieux de construire pour satisfaire les besoins que j'avais exprimés. Ce fut l'occasion d'un contact fructueux avec le patron du « manie tout » , qui me fit le rencontrer en échange de mon silence sur sa perspicacité.
Un enquêteur s'inquiétait de l''isolation de la maison .Il se prétendait mandaté par les pouvoirs publics. Il voulut me soumettre un petit questionnaire, devant mon refus , il affirma que cette maison ne pouvait pas être bien isolée vu son age (c'était un son d'age moyen). Je répondis que la première maison voisine étant à 60 m , l'isolation me semblait suffisante mais que si les pouvoirs publics voulaient supprimer ce voisinage pour m'isoler, davantage, je n'y voyais pas d'inconvénient. Bizarrement, je ne le revis plus. Un autre m'interrogea sur les rapports des charpentes de la toiture avec les termites. Je lui répondis que j'avais fait le nécessaire dans les respect écologique de ces bestioles qui font partie de la chaine alimentaire. J'avais supprimé la charpente et la toiture au passage pour éviter les tuiles comme les enquêteurs inopportuns (et oui, mon gars , je veux vivre sans toi!) , il était un peu groggy mais pas totalement; Il pensait que je bluffais. Je lui montrais la terrasse qui faisait office de toit. Il fut définitivement terrassé quand je lui demanda s'il pouvait me refiler quelques termites pour que ces petites bêtes construisent une termitière sur la terrasse. Cela lui assurerait du boulot et à moi une cheminée originale à moindre frais....
Un Cuir Center ou équivalent me suppliait de venir recevoir le cadeau que j'avais gagné en ne répondant pas au questionnaire qu'il m'avait envoyé (véridique) . J'y allais, on me fit monter sur un podium , on me remit un vase, on allait me poser quelques questions quand je demandais devant la foule rassemblée si ce vase était à moi, si je pouvais en faire ce que bon me semblait. Devant leurs acquiescements souriants , je fis part de mon émotion. Les bras m'en tombèrent, le vase aussi .
Une petite dernière, un couple d'étudiants voulurent m'interroger sur les limites éthiques des sondages. Je répondis qu'il n'y avait pas de limites , on pouvait faire ou faire faire ce qu'on voulait aux gens , c'était une question de savoir faire. Je développais l'idée qu'il était possible de peloter quelqu'un à son insu. Je joignis les geste à la parole sur la jeune enquêtrice, avec d'autant plus de succès que le compagnon ébahi m'aidait , involontairement. Cette farce fut un bon souvenir pour les trois protagonistes.
Louis XVI supprima la torture , le supplice de la question demeure. Toujours la même religion de l'aveu et de la culpabilisation.. Il faut dépenser plus en gagnant et consommant moins. Prendre les sondés pour des cons , un vaste programme! Les sondés clochent mais rien ne raisonne le sondeur; Ce n'est pas le sondé le gogo mais son client qui commande des sondages à gogos!

Écrit par : patrick verroust | jeudi, 06 janvier 2011

Je ne sais ce qu'en pensera Frédéric s'il revient au "net".
Mais vous êtes proprement insondable, en tant que patron de PME comme en temps que commentateur ! Merci à vous.

Écrit par : solko | jeudi, 06 janvier 2011

A la moindre interrogation, le client sofres, ipsos facto, des sondages à gogos. C'est L'IFOP, l'info opium du peuple.

Écrit par : patrick verroust | jeudi, 06 janvier 2011

ou plutôt , Ipsos facto, Sofres, volontas tua (la poule aux yeux d'or)

Écrit par : patrick verroust | jeudi, 06 janvier 2011

Merci pour cet excellent article et ce précieux lien, Solko.
(Accessoirement, je viens de comprendre pourquoi je ne rentre jamais dans quoi que ce soit nulle part, étant toujours soit au-dessus de la moyenne, soit en-dessous. Comme en classe, quoi. Ah là là.)

(Patrick, tu es épatant.)

Écrit par : Sophie K. | jeudi, 06 janvier 2011

Nous croyons être des Hommes, nous ne sommes plus que des nombres ; si j'ai bien compris...
Savez-vous combien de caractères contiennent en moyenne les commentaires des lecteurs de Solko ? Parce que je ne voudrais pas en écrire trop ou trop peu...

Écrit par : Benoit | samedi, 08 janvier 2011

@ Benoit : Je n'en sais rien, ma foi : Demande au grand Statistiqueur...

Écrit par : solko | samedi, 08 janvier 2011

Les commentaires sont fermés.