mercredi, 27 octobre 2010
Yeux verts
La lucidité sidérante, la logique imparable, le charme ambigu de cette gamine aux jolis yeux verts, âgée tout au plus de seize/dix-sept ans, engagée dans des études littéraires jusqu’au bac, et se préparant ensuite à faire des études de thanatopracteur parce qu’au moins disait-elle d’une voix fraîche, presque gourmande, « j’aurais toujours du travail.. »
22:06 Publié dans Sur le vif | Lien permanent | Commentaires (17) | Tags : politique, france, société |
Commentaires
Écrit par : Voyageuse | mercredi, 27 octobre 2010
Écrit par : Bertrand | jeudi, 28 octobre 2010
Mais d'un autre côté, peut-on entreprendre des études supérieures sans véritable passion préalable pour les sujets qui y seront abordés ?
Au-delà de ce cas individuel, je me dis que la pénurie d’emplois est telle qu’elle nous oriente dans nos choix de vie individuels. On critiquait fort (et on avait raison) les régimes communistes qui imposaient aux étudiants de suivre certaines filières non en fonction des goût de la personne mais en fonction des besoins réels de la société. On se retrouvait donc médecin alors qu’on aurait voulu être musicien. Mais je me dis que notre système capitaliste ultra-libéral souffre du même défaut puisqu’il oblige l’individu (dont on ne cesse pourtant de proclamer haut et fort les droits) à renoncer à ses désirs les plus profonds rien que pour pouvoir survivre et avoir de quoi manger dans cette jungle compétitive qu’est devenue notre société. Le système est encore plus pervers puisque ce n’est plus l’Etat qui impose son dictat, mais l’individu qui de lui-même vient s’auto censurer.
Comme par ailleurs on ne cesse de dire que les programmes axés sur la culture ne servent à rien et qu’il faut les remplacer par des cours pratiques directement centrés sur les besoins des entreprises, je me dis qu’on est bien mal partis. Quand tout le monde sortira des écoles de commerce, il n’y aura plus aucune contestation du système inique mis en place. Les individus auront intégrés les valeurs marchandes qui sont les fondements de notre société décadente.
Écrit par : Feuilly | jeudi, 28 octobre 2010
Vous aurez tous rectifié, personne ici ne sortant des écoles de commerce...
Écrit par : Feuilly | jeudi, 28 octobre 2010
En pays androgyne
Thanatos s'appelle Makaria
Que ses yeux soient verts
Ou couleur d'argent
Passeur de moissons
Chevaucheur de mondes
Double tranchant à l'os
La ruine et la désolation
Prospérité des séditions
Que de chômeurs
En terre de désoeuvrement
Le sourire dans les yeux
A chiquer de la foudre
Écrit par : gmc | jeudi, 28 octobre 2010
(Bon. Evidemment, si c'est pour réécrire les communications de ministres à la syntaxe sarkozyenne, c'est pas folichon non plus.)
Écrit par : Sophie K. | jeudi, 28 octobre 2010
Écrit par : Chr. Borhen | jeudi, 28 octobre 2010
Écrit par : Natacha S. | jeudi, 28 octobre 2010
Écrit par : solko | jeudi, 28 octobre 2010
Écrit par : solko | jeudi, 28 octobre 2010
Écrit par : solko | jeudi, 28 octobre 2010
Écrit par : solko | jeudi, 28 octobre 2010
Écrit par : solko | jeudi, 28 octobre 2010
C'est vrai qu'il y a un lien entre les deux billets. Quelque chose qui aurait à voir sans doute avec la mort. Ou son allégorie.
Écrit par : solko | jeudi, 28 octobre 2010
Écrit par : solko | jeudi, 28 octobre 2010
Écrit par : Le Photon | vendredi, 29 octobre 2010
J'ai bien été bûcheron et vendeur de photos aériennes ! Tout ça n'a aucune espèce d'importance...
Écrit par : Bertrand | vendredi, 29 octobre 2010
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