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samedi, 27 mars 2010

La mort de Paul Lintier

Avec l’autorisation de Mr Jacques Neveu et grâce à Dominique Rhéty qui a réalisé le montage ci-dessous, voici des nouvelles de Paul Lintier : Le grand-père de Jacques Neveu, affecté à la batterie de l’écrivain, relate la mort de ce dernier dans un carnet de souvenirs accompagné de cette photo, la dernière prise de son vivant. Lintier est encore là, il écrit. Nous sommes le 15 mars à midi. Il va mourir à 16h30. On ne peut en effet relire la dernière page du Tube 1233 sans être troublé.

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15:25 Publié dans Des Auteurs | Lien permanent | Commentaires (9) | Tags : paul lintier, littérature | | |

Commentaires

Merci. C'est poignant.

Écrit par : Sophie | mercredi, 24 mars 2010

Oui très poignant. Je ne sais comment l'expliquer, car cela ne suit pas le sens commun, mais j'ai une sensibilité particulière pour la Première Guerre Mondiale, quelque chose de viscéral. Une de mes lectures les plus boulversantes furent ces lettres de poilus, ces paroles de poilus et ces poèmes de soldats morts au front ou réscapés.

Écrit par : Marie-Hélène | jeudi, 25 mars 2010

Au-delà du fait que nous savons ce qu'il ne sait pas encore, quand il écrit ces quelques mots, et qui, bien sûr, étreint rétrospectivement, il y a cet acharnement à écrire dans l'hostilité, ce "plus d'humanité" à affirmer, la barbarie à repousser même par l'artifice du texte, le détail, la note (c'est-à-dire le regard, l'ouïe, l'attention : en somme, la vie, irréductible, jusqu'au bout).La mobilisation de l'être contre celle de l'institution militaire.

Écrit par : nauher | jeudi, 25 mars 2010

Oui c'est exactement cela, ce "plus d'humanité", maintenu avec acharnement.
J'ai repéré "Tube 1233" et "Ma Pièce" de Lintier, ainsi que "La peur" de Gabriel Chevallier, chez les bouquinistes où je me procure les Béraud.

Écrit par : Michèle | vendredi, 26 mars 2010

@ Marie Hélène : Un quart des hommes nés en 1894 était mort en 1918. Un quart seulement de cette génération esr arrivé à 65 ans. Crise de 29, seconde guerre mondiale... La génération sacrifiée porte bien son nom, hélas.

Écrit par : solko | vendredi, 26 mars 2010

@ Nauher : Il y a chez Lintier en tout cas, une conscience du sacrifice fait (ou subit) et un avant-gout du cafard qui donne à ce qu'il écrit au front une véracité inoubliable.

Écrit par : solko | vendredi, 26 mars 2010

@ Michèle : Si les éditeurs voulaient bien s'y mettre...

Écrit par : solko | vendredi, 26 mars 2010

traduit et publi en Pays Bas mars 2015

Écrit par : hans haas | dimanche, 15 mars 2015

excellente initiative et bonne nouvelle !

Écrit par : solko | dimanche, 15 mars 2015

Les commentaires sont fermés.