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mercredi, 11 mars 2009

De l'inhumation et de l'incinération

Dans les églises, l'après-midi, on rencontre surtout des femmes.

Des vieilles femmes.

Une pancarte, dans la vitrine d'un marchand de vin, un peu plus tard:

« Si tu choisis de te faire incinérer, ce sera ta dernière cuite. Si tu préfères te faire enterrer, tu auras à coup sûr encore des vers dans le nez. »

Quel rapport me direz-vous entre ces deux remarques ?

Aucune.
Elles furent presque concomitantes, le marchand de vin étant non loin de l'église.

« Vivons, disait Desproges, heureux, en attendant la mort. »

 

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22:30 Publié dans Des nuits et des jours... | Lien permanent | Commentaires (15) | Tags : humour, pierre desproges | | |

Commentaires

Moi je préfère les vers comme les verres.
Et je veux bien l'adresse du marchand de vin.
que des vieilles femmes dans les églises ?
Pas sûr !
On n'est plus au temps de Brel.

Écrit par : Rosa | mercredi, 11 mars 2009

La cuite, pour oublier la déculottée de l'OL.

Écrit par : Rosa | mercredi, 11 mars 2009

Notez qu'un certain nombre de nos contemporains ont inversé la formule de Desproges, et comme vous l'avez aussi remarqué, qu'ils vivent morts en attendant le bonheur...

Écrit par : Pascal Adam | jeudi, 12 mars 2009

@ Rosa : Rue de la Charité, trottoir de droite en allant de Perrache à Bellecour, au niveau du musée des tissus à peu près. Il vend aussi de l'alcool pour les cuites. Mais les déculottées entre milliardaires ne valent pas une cuite. Pas même un radis.

Écrit par : solko | jeudi, 12 mars 2009

@ Pascal : Avec des sourires hideux sur des visages de poupons...

Écrit par : solko | jeudi, 12 mars 2009

Merci pour l'info... J'y passe pourtant une fois par semaine !
L'église c'est Ainay ?

Écrit par : Rosa | jeudi, 12 mars 2009

Etrange ce billet que je viens lire juste au retour d'un enterrement place Wilson... A la sortie de cette église justement en premier plan : Une buvette... et des pochtrons hilares : "picolons heureux en regardant passer la mort ?"
Puisque le sujet s'y prête (ô combien!) je vous conseille à vous et tous vos lecteurs l'exposition de Jean baptiste Carhaix "Couleurs de la mort, poétique de Barbie et Mickey business". ça commence ce soir, le vernissage est maintenant, jeudi 12 mars( à partir de 18H30 ils disent) et l'expo dure jusqu'au 7 mai c'est à la galerie "Vrais rêves", (une galerie formidable) que vous devez connaître, j'imagine) située 6 rue Dumenge sur le plateau de la Croix Rousse à Lyon(métro croix-rousse)
et la galerie est ouverte du mercredi au samedi de 15 à 19H00
Si vous n'y allez pas vous risquez la damnation...
... (frasbyzienne ;-) donc pas grand chose, mais tout de même, je crois que ça vaut vraiment le détour.
Le travail de ce photographe est absolument remarquable.
Voilà, ça fait des sacrés hasards...tout ça.
Allons aux vernissages et aux expos en attendant la mort (aux vernissages surtout parce qu'il y a de quoi bouffer (vous bouffez je crois?) et de la bibine (c'est accessoire mais tant qu'on est en vie, ça a son charme ;- )

Écrit par : frasby | jeudi, 12 mars 2009

@ Frasby : Rue Dumenge... Comme c'est étrange...
Je rentre trop tard pour m'y rendre, mais je connais quelqu'un qui s'y trouve en ce moment (21h 32) et qui a voulu m'y traîner ce soir-même. Nous nous y serions croisés sans le savoir ! Vous savez, damnation frasbysienne ou pas, Alceste et moi avons quelque point commun, côté bourru insupportable et ours péremptoire. L'ours péremptoire, c'est une jolie formule à la Béraud, d'ailleurs. On finira cependant quelque jour par se croiser quelque part :C'est inévitable, car Lyon est un village ! Et cela me fera grand plaisir, rajouterai-je, très sincèrement.

Écrit par : solko | jeudi, 12 mars 2009

@ Rosa : L'église, c'est Saint-Bonaventure. Comme je marche d'un bon pas, je dis que ce n'est pas loin. Et de fait, ça ne l'est pas. J'aime beaucoup Saint-Bonaventure. Mais il est vrai qu'à 16 heures on n'y voit que des cheveux blancs.

Écrit par : solko | jeudi, 12 mars 2009

Solko et Frasby on voit que vous n'avez jamais vu d'enterrement à la campagne : les hommes y attendaient le passage du convoi au bistrot, se joignaient au cortège en discutant puis retournaient au bistrot après la première pelletée de terre.
Je parle à l'imparfait car je reconnais que cela remonte à longtemps.

Écrit par : Rosa | vendredi, 13 mars 2009

Où avez-vous trouvé cette photo de Marie-Pouf ?

Écrit par : Porky | vendredi, 13 mars 2009

@Rosa : Je vous crois. J'ai vu très récemment à la campagne, des gens venir donner de l'eau bénite à un défunt dans un funérarium et causer comme dans un bistro autour du mort, du genre : "et vous ? les affaires ça marche ? ouh ben ! ça va mal! vous avez vu le prix des poireaux comme il augmenté ? et la Marie qui veut divorcer, il paraît que son mari, il court avec la Berthe" etc...etc Il ne manquait plus que les ballons de Rasteau. Et je n'exagère même pas. D'ordinaire je ne suis pas trop bégueule, mais là ... J'ai eu un sacré choc. En même temps cette familiarité avec la mort, parait très naturelle dans les campagnes. Un enterrement c'est une fête, on mange de la brioche, on voit du monde .... ;-)

Écrit par : frasby | samedi, 14 mars 2009

@Solko: Vous avez dit étrange ? certes! Vous fréquentez un peu "vrais rêves" ? j'en suis fort aise ;-) Et pour que dure ce suspens (insoutenable), la planète s'exaspère: "Solko-Frasby : "La rencontre ?", Mystères (du Lyon,de l'ours) , figurez vous, que nous aurions eu beaucoup de mal à nous rencontrer ce soir là, puisqu'au dernier moment, l'ami qui devait m'accompagner a annulé le rv du vernissage. (très passionnant pour vos lecteurs tout ça !) Motif alcesto ourso Béraudien : "pas envie de voir du monde !" (mais j'y pense donc c'était vous ? l'ami qui m'a téléphoné ??? Bon sang mais c'est bien sûr ! tout s'éclaire ou s'épaissit : mystères de Lyon, bouffons (de Lyon ;-). Enfin voilà, je crains d'aller aux vernissages toute seule, je suis un peu rafouche calestienne donc je n'y étais pas. (Vous vous rendez compte qu'à nous deux, nous donnons une image fort caractérielle du
grand Lyon ?) Damned Gérard ! Quelle vitrine ! Cela dit j'étais sur le boulevard mardi matin et j'ai passé au peigne fin tous les messieurs qui avaient des pains du charmé sous le bras (voire dans une foliche), à la fin du charmé, le bilan était mitigé, j'ai croisé à peu près 43 Solkos en presque une heure. Maintenant il faut que je trie et que je mette tout ça en ligne (oh ! je plaisante ;-) "On finira par se croiser" dites vous. et moi je vous assure : on s'est sans doute déjà croisés. Sauf qu'on ne le sait toujours pas. Mais comme Lyon est un village, la colline un hameau, un jour quelqu'un finira par nous le dire... Et j'en serai sincèrement ravie.

Écrit par : frasby | samedi, 14 mars 2009

@ Frasby :
"Une image fort caractérielle du Grand Lyon..." Cela me va fort bien. Dimar tamin je n'étais pas au charmé, lashé ! 43 Solkos ! Fichtre. C'est 42 de trop, me souffle Alceste à l'oreille... Au fait, en voilà un qui s'apprête à quitter ses égouts hivernaux et à refaire parler de lui...

Écrit par : solko | samedi, 14 mars 2009

Si dimar tamin vous n'y fûtes, cela fait 43 de trop ! Peut être que se croiser sous ce billet "inhumation, incinération" n'est pas de la meilleure augure. Il faudrait que nous nous exhumassions ou que nous nous désincinérions une bonne fois pour toutes pour éviter ces mauvaises configurations des astres, ces sachés-décroisés du charmés à la Dumenge. Cela dit je m'en remets au z'azhard, je trouve ça bien plus ramant. Une rencontre trop con venue nous exposerait peut être à un tarage (?). L'absolu 42 de trop. J'en conviens, dès demain, je repars à zéro dans ma mission qui dévisage les torpeurs de pains du charmé. J'ai vu les premier jourbons jourbonner sur les tempes de grande cocotte, j'ai entendu le roîtelet, siffler l'hymne à sa branche... Autant de signes avant-coureurs. Une bonne nouvelle enfin !

Écrit par : frasby | samedi, 14 mars 2009

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