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mardi, 03 mars 2009

Un vrai job d'humoriste

J'apprends d'un ami, hier matin, une nouvelle fort triste. Cela existait aux Etats-Unis, cela existait au Québec, et voilà, cela existe en France : une école d'humoristes viendrait d'ouvrir ses portes dans notre pays. La coïncidence avec la dernière phrase du billet d'hier est troublante. Nous voilà donc sans retour dans une société où des gens seront "formés" pour amuser les autres.  "Le propre de l'homme" est devenu un métier qui, comme la vente, a ses techniques. J'entends déjà les arguments, faire rire est ce qu'il y a de plus difficile, c'est est un métier, il est normal que cela s'apprenne, il y a toujours eu des écoles pour les clowns, bla bla bla..."

Rien à répondre à tout cela. N'empêche. Je sais bien pourquoi cette nouvelle, tout simplement, m'a glacé.

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06:58 Publié dans Lieux communs | Lien permanent | Commentaires (18) | Tags : humour, actualité, rire, école nationale de l'humour, totalitarisme | | |

Commentaires

"Perdre jusqu'au souvenir du temps où (l'on) riait"...

Écrit par : michèle pambrun | mardi, 03 mars 2009

Toute flétrissure qui pourra rapporter sera tentée. Beaucoup réussiront. Il faudra continuer à vivre en étranger, aimant; comme vous l'avez si superbement dit chez Frasby.

Écrit par : tanguy | mardi, 03 mars 2009

Ecoles d'écrivains, écoles d'humoriste : les écoles se multiplient. Mais où restent donc ceux qui savent ?

Écrit par : Zabou | mardi, 03 mars 2009

Mieux vaut en rire pour ne pas avoir à en pleurer...Y'aura aussi des ateliers du rire ?
Et bientôt, soyez en certain, y'aura aussi les écoles du sourire...
Quand vivre sera un métier.

Écrit par : B.redonnet | mardi, 03 mars 2009

Notre supermarché exige de nouvelles normes plus rigoureuses et biologiques de calibrages des navets.
Il faut relancer la consommation, voyez-vous.

Écrit par : Pascal Adam | mardi, 03 mars 2009

Quand on rit, on supporte tout. La pire des horreurs devient admissible (ex : le film " la vie est belle ") certains y cru décéler un message philosophique ... " M'est avis ", (comme aurait dit Daudet) que les jeux du cirque ont un bel avenir devant eux !

Écrit par : simone | mardi, 03 mars 2009

Vous ne me faites plus rire, ni les uns ni les autres : montrez moi d'abord votre dîplôme.

Écrit par : solko | mardi, 03 mars 2009

Ah ! pour le coup, moi non plus, (je ne ris plus) et trouve même ce " cru " un peu cru ! Ce ne sera donc pas un diplôme d'orthographe, est-ce que celui de tragédie fera l'affaire ? Il paraît qu'il n'y a rien de plus drôle qu'un ou une tragédienne pour faire rire parfois. Oh ! mamma mia ...

Écrit par : simone | mardi, 03 mars 2009

"Vous ne me faites plus rire, ni les uns ni les autres : montrez moi d'abord votre dîplôme."

Solko vous avez réussi à me faire rire, c'est bien surtout en ce moment tenez! Merci.

Écrit par : tanguy | mardi, 03 mars 2009

Et que pensez vous de ces thérapies par le rire ?
Allez , je remue le couteau (les commentaires sont faits par des journalistes diplômés, tout cela validé par des experts, )
http://www.linternaute.com/video/19000/la-therapie-par-le-rire/
Si vous visionnez sans colère , je vous renierai trois fois, pendant avant et après le chant du coq
Si vous aimez on pourra peut- être monter une petite affaire ensemble, un business
je pensais à une école de colère pour former des diplômés de la colère
ça vous dit ?
Chiche ?

Écrit par : Frasby | mercredi, 04 mars 2009

@ Frasby :
Qu'est-ce que vous voulez entendre ? Que ces soixante-huitards et ces soixante-huitardes auront formé les bataillons peu originaux de la génération de retraités la plus ostensiblement débile de l'histoire de l'humanité ? Qu'entre des singes et ces vieux ou vieilles qui se roulent par terre avec ces airs inspirés ou béats, il n'y a que l'habit qui fait la différence (heureusement) ? Qu'il faudrait d'urgence retirer le droit de vote à tous ces crétins ? Que tous ces occidentaux ont largement mérité ce qui s'apprête à leur tomber dessus ? Qu'après tout, en effet, on devrait monter des ateliers pour plumer comme des oies tous ces retraités fortunés, pendant qu'il en est encore temps ?
Est-ce que cela vous sied, Frasby ?
Bonne journée. C'est vrai que tout d'un coup, je me sens mieux.

Écrit par : solko | mercredi, 04 mars 2009

Affligeant et désastreux...
Mais, Solko, vous allez un peu vite en besogne : j'avais 18 ans en soixante-huit, je me suis bien éclaté, à Lyon notamment, et si vous me voyez un jour roulant dans le fumier d'une telle ménagerie, n'hésitez pas, rendez-moi service : tirez moi une balle de 9 mm dans le citron !
Ceux qui sont devenus grotesques après 68, vous tracassez pas, ils l'étaient avant et pendant...
Laissez ce terme de soixante-huitards à Poivre d'Arvor, Sarkozy, Jospin et consorts....

Écrit par : B.redonnet | mercredi, 04 mars 2009

@ Bertrand : Vous avez raison," soixante-huitards", ça ne veut rien dire. Soixante-huit non plus. Il y a eu le soixante huit des ouvriers et celui des étudiants. Il y a eu celui de Cohn Bendit et celui de Guy Debord. Vous avouerais-je que moi, qui suis un cadet immédiat, je vomis celui de Cohn-Bendit et admire celui de Debord ? Mais comment les appeler cette" ménagerie-là" alors ? Comment ? Les baby-boomers ?

Écrit par : solko | mercredi, 04 mars 2009

Je pense que l'une des explications à tout ça, c'est que les parcours individuels, ardus, arrachés aux nuits, aux jours, à la vie, de longues années, n'intéressent pas grand monde.

On préfère vendre des tickets pour un parcours bien calibré, avec un programme, des méthodes, des formes définitives, une recherche de l'adéquation avec "l'environnement", de symbiose avec ce qu'il produit; avec ses formes, justement. Peu importe que le résultat soit un diplôme plutôt qu'une rire libre.

Pfff... j'avais pas envie d'être triste, ce soir..!!

Écrit par : Thomas P | mercredi, 04 mars 2009

ça me sied à la perfection ... Je ne vous renierai pas au chant du coq (loin s'en faut !)
Vous voyez une bonne colère, ça décontracte.
Maintenant que tous les chakras sont ouverts, on va pouvoir
combiner notre business
Quand commence t-on ?

Écrit par : Frasby | mercredi, 04 mars 2009

@ Frasby : L'école de la colère : vous pensez musicalement ! La première chose à faire sera de trouver des capitaux. Ne pas trop mettre les banquiers en colère. Ou y aller carrément, c'est selon. La colère est-elle bonne financière ?

Écrit par : solko | jeudi, 05 mars 2009

Ah oui ! pour ce coup là, je pense musicalement, (et je trouve votre colère plus haut , très musicale aussi, J'aime votre tempête. jubilante, On dirait du Wagner ;-)
Pour les capitaux ça roule... Le gouvernement nous en donnera autant qu'on veut, car il a tout intêrêt, à trouver des bienfaiteurs- philanthropes (comme nous, n'est ce pas ?) qui canalisent fermement la colère du citoyen dans son école de la colère plutôt que devoir gérer des villes entières descendues dans la rue. Et toute la casse que cela représente. Pour les capitaux c'est réglé. Pour le RV avec le banquier, je mettrai une mini jupe, pendant que vous parlerez, je ferai des jeux de jupes qui se lève, à la Marilyn Monroe (bon c'est risqué, mais le banquier est aussi un homme avec ses faiblesses et si c'est une banquière, venez en jabot et en guêtres avec une rose rouge à la boutonnière, et souriez lui, comme burt Lancaster, elle n'y résistera pas) . Après il faudra trouver les locaux, un ancien couvent quelquechose de solide. Et puis faudra faire de la pub dans Lyon poche. je pensais aussi un truc derrière les bus, et pis un peu partout dans la ville, poser des prospectus chez Zilli, "Bientôt dans votre ville ouverture d'une école de la colère, précédé d'un sticker qui clignote genre "Vu à la TV". Et puis après fermez les yeux et pensez à tous les gogos qui vont s'inscrire, tout le pognon qu'on va se faire...

Écrit par : Frasby | vendredi, 06 mars 2009

Comme on me prête de l'humour, j'ai de l'humour à revendre; mais je préfère le donner.

Écrit par : Jihem | samedi, 07 mars 2009

Les commentaires sont fermés.