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vendredi, 31 octobre 2008

Un temps de Toussaint...

"quand sur la ville tombe la pluie..."

20:21 Publié dans Des nuits et des jours... | Lien permanent | Commentaires (12) | Tags : léo ferré, chansons, actualité, météo, ostende, plue | | |

Commentaires

Vous trouvez pas que des fois on a plutôt l'impression que c'est la ville qui tombe sur la pluie?

Écrit par : Sophie L.L | vendredi, 31 octobre 2008

Il y a quelque chose de Brel dans cette chanson;
Je n'ai jamais "vu" Ferré chanter : quel acteur.

Écrit par : Rosa | vendredi, 31 octobre 2008

à Sophie : Oui. Beauté de nos pas sur l'asphalte mouillée où des vitrines se mirent, élargissant comme à l'infini l'espace de la rue, de l'avenue, du boulevard ... Edouard Cortes et son vaudeville, n'est-ce pas ?

Écrit par : solko | vendredi, 31 octobre 2008

@ Rosa : C'est une chanson de Caussimon. Pour ma part, c'est celle de Ferré que je préfère. Cela correspond à une période où il était plus authentique, me semble-t-il, qu'en VRP de l'anarchie auprès de tous les lycéens de France et de Navarre ( "Il n'y a plus rien", "Le chien", et cetera...).
Pour ma part, je préfère Brel à Ferré. C'est "Ostende" et ses quartiers qui sans doute font penser à Amsterdam...

Écrit par : solko | vendredi, 31 octobre 2008

Oui je vous vois d'ailleurs, vous êtes en train de lire le journal sur le tableau de Cortes, pas au premier plan mais un peu plus loin sur la gauche

Écrit par : Sophie L.L | vendredi, 31 octobre 2008

@ Sophie : Comment ? On n'est pas au travail ? On musarde sur le net au lieu de faire (ses) devoirs ? On se mire sur l'asphalte mouillée ? Mais qu'est-ce que cela veut dire ?

Écrit par : solko | vendredi, 31 octobre 2008

Il est très beau ce texte de Caussimon (encore + beau que "Monsieur Wiliam") ... Il existe une reprise plus récente de "Ostende". Une version qui sent la pluie, la bière et la dérive . C'est la version du belge ARNO , très bringueballante , absolument fidèle à l'esprit de Ferré et Caussimon, mais différente, plus éraillée, avec un autre style d'orchestration enfin je vous la conseille.
Vous savez Solko, Ferré période "Les chiens"ne s'est pas proclamé tout seul "VRP de l'anarchie"... Ce sont les lycéens et autres qui ont donné à Ferré cette aura dont il était parfois embarrassé, et en même temps il en a joué, certes parce qu'il était cabot (autant que Brel ) .Une sorte de porte-parole, oui, mais un peu au delà de ça, pas dupe. Pour une fois je vous contredis, VRP est un mot qui ne peut pas tout à fait coller à un type comme Ferré; qui était tout seul au fond il le savait. A la période "il n'y a plus rien", "les chiens" etc...il developpait des formats autres dans la chanson, en intégrant la pop, en imposant le texte fleuve sur une face entière de vinyle. pour l'époque c'était gonflé! .Tout cela aujourd'hui est resté, la musique (pas le VRP, Ferré n'a jamais manqué d'authenticité, sa rage était réelle)... Merci pour "Ostende" sur cette chanson on est d'accord c'est l'essentiel ;-)

Écrit par : frasby | samedi, 01 novembre 2008

@ Frasby :
Vous aimez bien Ferré, n'est-ce-pas ? Je dis VRP parce qu'à l'époque j'étais très agacé par les chansons interprétées à la Bourse du Travail par le monsieur, des cars de CRS barrant chaque rue, ce monsieur étant par ailleurs (contrairement à d'autres comme Barbara, par exemple) inaccessible. Plus qu'agacé. Je ne comprenais pas qu'un tel discours puisse s'accomoder d'un tel comportement. Et, avec des copains, nous allions perturber ses concerts en lui criant qu'il y avait toujours le fric et les flics pour le protéger, quand lui nous disait, à nous si avides de vivre, qu'il n'y avait plus rien. La jeunesse veut bien accepter le nihilisme, je crois. Mais à condition qu'il soit transparent. Je crois ( et je maintiens) que celui de Ferré ne l'était pas. A la fin de sa carrière, c'était un business man.
PS. Un désaccord de temps à autre, cela ne peut pas nous faire de mal. "Les gens" - comme disaient ma grand mère- finiraient sinon par penser que derrière nos deux pseudos se cache une seule personne!

Écrit par : solko | samedi, 01 novembre 2008

Oh non, derrière nos deux pseudos ne peut pas se cacher la même personne, il y en une qui n'a pas lu Diderot !
Allez savoir laquelle ? se demandent en choeur tous les peuples de la planète;-))Bon, je l' avoue j'aime bien Léo Ferré, mais en fait je ne l'ai jamais vu sur scène, et à l'époque où vous alliez faire le voyou dans ses concerts , je m'initiais au cubisme avec les chansons de Chapi Chapo, c'est vous dire que j'ai quand même loupé quelques marches, Ferré je l'ai découvert dans le désordre, d'abord avec "La frime" ou ses délires de grand orchestre (là, encore un truc bizarrement solennel) et puis avec les belles chansons d'amours comme "la lettre" ou "la vie d'artiste" (c'est quand même chouette non? ) et plus tard la période enragée de "il n'y a plus rien"...Mais je veux bien vous croire pour le nihilisme , le bonhomme avait ses contradictions et pour les cars de CRS je ne savais pas. A cette époque très engagée qui des grands fauves porte-paroles n'étaient pas en contradiction ? Ferré business man c'est possible , tout comme cette chose étrange: sa " vie de famille" assez tranquille dans une belle maison en Italie, avec une femme tout ce qu'il y a de plus gentille (voire bien -popotte-) c'est aussi une image qui ne colle pas avec la fougue , le bel esprit libertaire de Ferré, donc, si je comprends bien vous venez de me casser mon rêve là ? Tout est foutu. Il n'y a plus rien ;-)

Écrit par : frasby | samedi, 01 novembre 2008

@ Frasby/ La vie d'artiste, "on s'est rencontré par hasard, ici ailleurs ou autre part..." oui, c'est magnifique. C'est la première période, celle où il y a beacoup de joyaux. De toute façon, le développement du show-business a été dans les années soixante un tel truc pour les chanteurs de cette génération. Chanter l'anarchie au milieu de tout cela, c'était forcément un pari pour le moins cahotique. Mes copains voyous et moi-même étions à l'âge où on revendique la cohérence, alors, surtout dans ces années-là, ça ne passait pas. Finalement, Ferré, pas plus qu'un autre, n'a su résister à l'embourgeoisement : pas de quoi se casser les rêves pour ça !
Dites donc, je suis allé voir sur google, ça a l'air rigolo, chapi chapo... Plus que Diderot ! Je ne connaissais pas du tout.

Écrit par : solko | samedi, 01 novembre 2008

On écrit plus de chansons comme ça.
C'est domage.
http://www.paroles.net/chansons/1361.1/Leo-Ferre

Écrit par : Nadia | dimanche, 02 novembre 2008

Moi je connaissais peu la vie de Ferré car j'avoue que cet aspect ne m'intéresse pas.
Mieux vaut ne pas savoir finalement.
Il reste pour moi le magnifique interprète de grands textes.

Écrit par : Rosa | dimanche, 02 novembre 2008

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