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dimanche, 16 novembre 2008

Le curé et le vitrier

Voici un bref extrait des Contes en patois de Mornant, rapportés par Nizier du Puitspelu, et  publiés dans la Revue du Patois (1888). Mornant est une commune située à une vingtaine de  kilomètres au sud-ouest de Lyon.  C’est une mère grand qui parle :

 

O y avet ina vès lo curô de vais chiz nos que se jubôve avouai le vitrayi, drin bin in bôs dou Bor-Chanin, tanz qu'i z'ayant de mogne.

- O Môre ! Parqué don que que lo curô et lo vitray se jubovont fère ?

- O y avet lo curô que volièt pôsse laissi betô ina vitr'u cu.

 

Traduction :

 

 Il y avait une fois le curé de notre paroisse qui se chamaillait avec le vitrier, juste en bas du Bourg-Chanin, aussi fort qu’ils le pouvaient.

- O Mère, pourquoi donc le curé et le vitrier se chamaillaient-ils ?

- Il y avait le curé qui ne voulait pas se laisser mettre une vitre au cul.

 

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Les Contes de ma mère l’Oye (1697), illustrés par Gustave Doré

20:27 Publié dans Des poèmes, Des poèmes | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : mornant, lyon, patois, littérature, contes, nizier du puitspelu | | |