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lundi, 28 mars 2016

Résurrection

Asad Shah, 40 ans, musulman pratiquant écossais originaire du Pakistan, a été roué de coups sur un trottoir devant sa boutique, le jeudi 24 mars dernier, jeudi saint. Il est mort à son arrivée à l’hôpital. Il venait de poster sur facebook un message dans lequel il souhaitait de joyeuses fêtes de Pâques à « sa communauté chrétienne bien aimée ». Le quartier le présente comme un modèle de tolérance, et plus de 90 000 euros viennent d’être récoltés sur un site afin de venir en aide à sa famille. Selon un témoin, cité par la presse britannique, deux agresseurs l’ont piétiné alors qu’il était à terre et, vendredi après-midi, un homme de 32 ans, présenté comme musulman, a été interpellé. On ne sait si Asad Shah a payé sa tolérance à l’égard des chrétiens. Dans le climat actuel, on peut cependant l’imaginer.

A Lahore, pays d'origine d'Asad Shah, c’est bel et bien des chrétiens que visa un attentat sanglant en plein jour de Pâques. Or, parmi les 72 victimes, on aurait dégagé aussi de nombreux musulmans. Il se trouve donc un chercheur du CNRS pour vous expliquer qu'au Pakistan les premières victimes du terrorisme anti-chrétien sont statistiquement toujours des musulmans puisqu'ils représentent la majeure partie de la population et se trouvent aussi là lorsqu'explosent les bombes. Sales chrétiens, qui font que les musulmans se déchirent entre eux, semble dire Jean Luc Racine : « Quand des chrétiens pakistanais sont accusés de blasphème,  ce qui peut mener à la peine de mort, il y a toujours un écho international. Mais, là aussi, quand on regarde les chiffres, on se rend compte que les principales cibles de cette loi, qu’il est très périlleux de contester, sont des musulmans parce qu’elle sert à régler des comptes entre voisins qui ne s’aiment pas. » Les musulmans victimes des musulmans : Retour à Glasgow, donc.

Il n'empêche que la manière dont ce brave chercheur du CNRS minore scandaleusement la gravité de la haine contre les chrétiens dans le monde musulman interpelle, tout comme sa curieuse façon d'oublier dans la foulée de sa brillante analyse de rappeler que les terroristes, eux, se revendiquent toujours du dieu unique de l'Islam pour perpétuer leurs crimes.

Je veux bien admettre avec lui que les premières victimes de l'Islam sont les musulmans, puisque leur religion taillée à coups de serpes leur interdit la connaissance de la sainte Trinité, l'accès à la vision béatifique, et qu'elle les condamne à survivre dans une perpétuelle soumission à la charria. Il reste qu'au Pakistan comme ailleurs, c'est contre la Croix que ces islamistes venus de tous horizons lancent leurs odieux anathèmes et leurs bombes criminelles.

Rien de nouveau depuis la Résurrection du Christ, lorsque le Sanhédrin interdisait à Jean et Pierre de parler de Jésus au peuple, les menaçant de mort et les jetant régulièrement en prison. Rien de nouveau depuis la lapidation d'Étienne. Le Christ ressuscité demeure « ce signe sur lequel on discutera » (Luc – 2,34). Car un monde qui nie la mort aussi stupidement que le nôtre n’aime pas qu’on la vainque éternellement, et d’une aussi brillante façon...

(A suivre)

 

19:37 Publié dans Sur le vif | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : glasgow, asad shah, islamisme, lahore, jean luc racine | | |