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lundi, 12 septembre 2016

Ils tuent même des musulmans

Mutinerie dans une prison à Poitiers, assassinat dans un lycée à Villefranche, un jour ordinaire dans le pays dirigé par une bille de clown, à deux doigts de la guerre civile. Car nous voici si bien formatés, si habitués à notre lot de violence islamiste que, dès lors qu’un crime ne relève pas du terrorisme, on finira par le trouver normal et  dédouaner le pouvoir en place de la dégradation sidérante du tissu social; tout motif religieux ou terroriste est écarté, ah, tout va bien, n’est-ce pas messieurs les dirigeants. Je connais bien le lycée Louis Armand.  J’y ai souvent interrogé des élèves pour des examens nationaux. Cette violence ordinaire est le produit d’un discours laxiste érigé en dogme depuis des années. On ne nous dit pas de quelle origine sont les mutins ni le lycéen qui a poignardé sa camarade (drôle d’expression n’est-ce pas) dans l’enceinte du lycée. Ce qui laisse la porte ouverte à toutes les suppositions. Leur seule obsession, protéger « nos musulmans ». Pas certain que ce soit le meilleur moyen. Mais à supposer qu’en effet l’Islam radical n’ait rien à voir dans ces deux faits, qui fait vivre le pays dans cet état de violence qui lui était étranger il y a encore quelques années, qui laisse faire en haut lieu, voire encourage, par ce laisser faire, des réactions légitimes de ras le bol de la population ? Quand sur une chaîne publique, la musulmane Dounia Bouzar, qui passe pour une modérée, et est en charge des cellules de « déradicalisation » créées par ce gouvernement de fous, vous assure d’un ton tranquille que l’un de ses arguments pour dénoncer les « extrémistes » aux modérés est de rappeler que Daesh tue même les musulmans, comme si tuer les autres était au fond tolérable, vous vous dites qu’il y a du mouron à se faire.  Surtout quand le pseudo président, dans un discours entre amis qui se veut dirigé à tous les Français, sans un mot pour le prêtre Hamel égorgé comme un agneau de l'Aïd et les quelque 86 morts de Nice, explique au même moment qu’il faut protéger nos musulmans, car ils seraient les « premières victimes » de l’Islam … Protégeons donc ceux qui admettent à demi-mots qu’en tuant « même des musulmans », on passe décidément les bornes.  Personnellement, j’en ai tellement ras le bol des musulmans et de l’Islam, que je rêve d’entrer à Solesmes ou de me retirer parmi des bouddhistes en quelque hauteur himalayenne loin, très loin de cette religion sectaire et haineuse, et de ceux qui couvrent ses adeptes, au risque de faire advenir le pire, la guerre civile qu'ils auront créée de toute pièce avant de se retirer du pouvoir sur la pointe des pieds. .

22:42 Publié dans Sur le vif | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : poitiers, dounia bouzar, islam, musulman, radicalisation, france, villefranche | | |