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mercredi, 26 septembre 2012

Sur le racisme anti-blanc

Si drôle, et tellement consternant, cette défiance de la gogôche et de la droâte bien pensante, à l’égard du racisme anti-blanc. Le racisme serait une invention de la colonisation, une invention des blancs ? Les gens de couleurs, comme on le dit pudiquement, ne le ressentirait pas, entre eux et à l'égard des blancs ? Foutaise ! Car il est partout, le racisme, c’est évident ! 

Me souviens d’une amie black avec laquelle j’attendais en vain un jour à Hong-Kong qu’un taxi s’arrête. Hong-Kong : Allez voir si les «faces de citrons» de là-bas  aiment les «nègres», ce qu’ils en pensent, ce qu’ils en disent… Mais ça fonctionne dans tous les sens,  le racisme, et dans beaucoup de pays de manière bien plus forte qu'en France. Tous les voyageurs qui ont cessé un jour de lire Libé dans un aéroport le savent.

Nier qu’il y ait chez certains arabes ou certains asiatiques un racisme anti-français ne relève même pas de l’angélisme mais de l’idiotie. Ou de l’inconscience. Ou de l’aveuglement dû à certains comptes en banque. Car le racisme c’est d’abord un truc de pauvres. D’arabes pauvres et incultes comme de blancs pauvres et incultes, de chinois pauvres et incultes ou de noirs pauvres et incultes : quand le pognon est là, quelle que soit la couleur de la peau, ça arrondit certains angles. Le pognon, ça force la civilité. Vérité de tous temps.

Mais dans les cités, les collèges, entre pauvres on se fait la guerre. Et ça passe, n’en déplaise aux classes dominantes et à leur représentation policée du monde, par ce sentiment ou cette sensation dont il ne suffit pas de dire qu’elle est haïssable pour la voir s’envoler comme au cinéma, quand les violons surgissent et que les héros se roulent un patin grandeur panoramique. 

Oui, un racisme anti-blanc s’exerce en certains lieux. Bien sûr. Et, oui il peut être violent. Et bien sûr que c’est dangereux de le nier, surtout quand on prétend être responsable et proche du terrain (on ne dit plus proche du peuple dès que la campagne électorale est terminée, z’avez remarqué ?). 

Quant à l'Histoire, elle nous apprend assez qu'il n'y a d'anges nulle part, que tous les peuples se sont mis en servitude ou en esclavage les uns les autres dès qu'ils en ont eu les moyens, et que tous ces psaumes d'auto-flagellations conduits par une classe politique blanche, veule et irresponsable tiennent bien souvent plus du révisionnisme et du lieu commun que de la vérité.

Ce qui demeure le plus consternant dans ce type de polémiques, c'est qu'elles ne servent qu'à masquer les enjeux économiques ou nourrir de part et d'autre des stratégies politiciennes (SOS racisme et la petite main de Jacques Pilhan  furent, de ce point de vue, une des plus percutantes mais pernicieuses trouvailles des stratégès en communication politique de ces dernières années, ).

Touche pas... Qu'importe le complément, pouvu qu'on ait l'injonction...


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23:10 Publié dans Sur le vif | Lien permanent | Commentaires (20) | Tags : copé, estrosi, racisme anti-blanc, société, actualité | | |