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dimanche, 24 février 2019

Viril ? Si je veux...

La page s’étale sur tous les kiosques : Viril ? si je veux.

L’injonction est glaçante. C’est un pas de plus des partisans du libéralisme de mœurs dans l’opposition entre « volonté » et « nature », et cela s’adresse à tous les jeunes gens, en reproduisant le message adressé il y a plusieurs années aux femmes [Féminine ? Si je veux]. Ainsi comme on ne naitrait pas femme selon Simone de Beauvoir, on ne naitrait pas non plus homme selon Tétu ; on le deviendrait, uniquement à condition de le vouloir.

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La virilité, comme la féminité, se retrouve ainsi considérée dans ce que Zygmunt Bauman nomma un jour « la société liquide » [par opposition à la société solide reposant sur des héritages et des traditions] comme une construction de la volonté, le stade terminal d’un parcours bâti de new-age et de développement personnel, de beaucoup de consommation et d’énormément d’oubli de soi, puisqu’il ne s’agit plus d’être soi, mais d’édifier une image de soi qui favorise l’intégration dans l’idéologie dominante fondée sur la fabrique du consentement.

Le message est clairement satanique. Je décide de ma nature, auto-démiurge et idolâtre de moi-même. Et qui, qui, pour mettre en garde une jeunesse déchristianisée face à ce genre d’injonction que le gouvernement, les médias, les lobbies européens, le politiquement correct, l’éducation nationale, partout, proclament ? Quels éducateurs ? Ce mot garde-t-il son sens ?

Au même instant, on voit le Sodoma de Martel partout en piles, proclamé « meilleure vente » dès le jour de sa sortie dans une campagne de marketing/propagande qui ne se cache même plus. Les prêtres pédophiles et/ou homosexuels de l’Église conciliaire constituent comme un bandeau noué sur la bouche de l’Église elle-même, qui se trouve en bien mauvaise position pour s’opposer à cette fabrique de consentement qui gagne la population dans son ensemble, qui devient elle-même une religion, en pervertissant jusqu’aux principes éthique de la tolérance, sacré de la miséricorde. Il n’y a ni tolérance ni miséricorde à avoir face à ceux qui abusent de l’inexpérience, de la naïveté ou de l’idéalisme. Être tolérant, ce n’est pas être stupide ; être miséricordieux, ce n’est pas être lâche.

La clé du bonheur humain, c’est de placer sa volonté en harmonie avec sa nature, pas de les opposer. Au nom de sa liberté et de sa volonté, un homme peut certes refuser d’être vertueux (« virtus », en latin, désigne la qualité morale de ce qui est « viril) ». Mais au nom de quel intérêt supérieur un homme peut-il décider de ranger sa virilité-même au placard ? Et au nom de quelle volonté destructrice engageant le mimétisme peut-il décider de prendre en haine tout ce qu’il est ?

Au nom, nous dira-t-on, de « valeurs » comme la lutte contre les discriminations, le vivre ensemble, l’insertion dans la bien-pensance, le respect des minorités… Ces valeurs, érigées par les modes en allégories du Bien face au Mal que serait « la nature », deviennent les faux-dieux idolâtrés de la religion dominante, et ne sont rien moins que « ces esprits mauvais qui rôdent dans le monde en vue de perdre les âmes ». Car la volonté humaine dissociée de sa nature n’enfante que des avatars de l’orgueil dans cette culture de la mort qui gagne de plus en plus de consciences.

01:05 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : têtu, homoseuxalité, lgbt | | |

dimanche, 03 février 2019

Litanies de Saint Ignace d'Antioche

Composées ce 3 février au matin, après récitation du chapelet de Saint Michel Archange et celui de sœur Faustine, après la lecture durant deux jours de ses lettres aux Éphésiens, aux Magnésiens, aux Tralliens, aux Romains, aux Philadelphiens, aux smyrniotes, à Polycarpe... Je les dédie tout spécialement à Vincent Lambert, pour qui le chapelet de la miséricorde fut récité. 

 

Seigneur, ayez pitié de nous.

Jésus-Christ, ayez pitié de nous.

Seigneur, ayez pitié de nous.

Jésus-Christ, écoutez-nous.

Jésus-Christ, exaucez-nous.

Dieu le Père, du haut des cieux, ayez pitié de nous.

Dieu le Fils, Rédempteur du monde, ayez pitié de nous.

Dieu le Saint-Esprit, ayez pitié de nous.

Trinité-Sainte, qui êtes un seul Dieu, ayez pitié de nous.

Sainte Marie, conçue sans la tache originelle, priez pour nous.

 

Saint Ignace, dit aussi Théophore, priez pour nous, (à chaque litanie)

Saint Ignace, évêque, successeur de saint Pierre à Antioche

Saint Ignace, imitateur humble et lumineux de Jésus-Christ cloué pour nous dans sa chair,

Saint Ignace, athlète de Dieu, réconfortant, pur et empli de charisme,

Saint Ignace, unificateur infatigable des membres de l’Eglise,

 

Saint Ignace, qui répandit dans ses lettres l’eau vive de sa lucidité,

Saint Ignace, qui célébra dans l’Eucharistie le remède d’immortalité,

Saint Ignace, qui considéra la croix, la mort et la résurrection de Jésus-Christ telles des archives inviolables,

Saint Ignace, qui ne fut avare ni de ses mots ni de son sang,

Saint Ignace, qui aima la vérité de la vie jusque dans la charité de sa chair,

 

Saint Ignace, qui depuis la Syrie jusqu’à Rome s’offrit en sacrifice,

Saint Ignace, qui se réjouit de mourir en martyr pour ne plus vivre en apparence,

Saint Ignace, qui affronta la dent des bêtes et la fureur des païens dans le stade,

Saint Ignace, qui exalta dans le glorieux tombeau l’art ne plus céder au monde visible,

Saint Ignace, qui laissa tout ce qu’il savait être lui-même ainsi mourir en Christ,

 

Agneau de Dieu, qui enlevez les péchés du monde, pardonnez-nous, Seigneur,

Agneau de Dieu, qui enlevez les péchés du monde, exaucez-nous, Seigneur,

Agneau de Dieu, qui enlevez les péchés du monde, prenez pitié de nous, Seigneur,

Prions :

Seigneur Jésus, Vous dont la Miséricorde combla tous les vœux de Saint Ignace d’Antioche, accordez aux hommes de notre temps, par sa vivante intercession, de comprendre que la vie souffrante n'est pas vaine, de croire à la rémission des péchés plus qu’à la victoire de la mort, à la résurrection de la chair plus qu’aux séductions d’ici-bas, à la vie éternelle plus qu’aux œuvres de ruine de Satan,  Amen

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21:44 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : ignace d'antioche, litanies, vincent lambert | | |