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samedi, 01 juillet 2017

Simone Veil

Entre ceux qui en font un monstre à reléguer en enfer et ceux qui en font une sainte à reléguer au Panthéon, une posture juste, dépassionnée, équilibrée, à lire ICI

simone veil,avortement

22:56 | Lien permanent | Commentaires (16) | Tags : simone veil, avortement | | |

Commentaires

Eh bien, heureusement que c'est une position "juste et dépassionnée", qu'est ce que ça serait sinon !! Car ce n'est pas du tout parce que ce texte est écrit sans invectives qu'il est juste. Il ne l'est pas, c'est un plaidoyer comme tant d'autres , à côté de la plaque, quand bien même porte-t-il le déguisement de la bonne foi (c'est le cas de le dire d'ailleurs!). La question n'est pas de dire que l'avortement est un crime -ce que le texte dit- ou de défendre le droit à la vie du foetus (être vivant, je suis complètement d'accord), la question est beaucoup plus simple:c'est celle du droit reconnu aux femmes de pouvoir décider, elles,en conscience, ce qu'elles veulent faire. Car les opposants à l'avortement sont ceux qui condamnaient -condamnent ?- la pilule, ceux qui condamnaient -condamnent ?- les jeunes filles enceintes avant le mariage, ceux qui condamnaient le divorce, ceux qui ont toujours, absolument toujours, voulu décider pour les femmes.

Écrit par : Sophie | dimanche, 02 juillet 2017

Je suis bien d'accord avec vous.

Écrit par : Jérémie S. | lundi, 03 juillet 2017

Cette question de l'avortement, comme celle de l'euthanasie, du droit à l'enfant pour les LGBT, de la liberté de conscience sans limites, etc... revient à statuer sur le bien fondé du libéralisme lui-même, idéologie sournoise qui se cache derrière ces mesures. Car derrière le droit des femmes ou celui des hommes ou celui des enfants, des homosexuels ou de n'importe quelle minorité ( c'est sans fin) se cache en fait le droit de l'individu quel qu'il soit à faire ce qui lui plait ou non. Et l'on voit bien comment le débat se déplace de ce qui est apparemment un bien (être libre de disposer de soi) à ce qui est effectivement un mal ( se soucier comme d'une guigne de l'intérêt commun). Notre génération aura péché par excès de libéralisme, et nos enfants n'ont pas fini d'en payer le prix, sur un plan collectif comme individuel. Car chaque individu comme chaque génération doit finir par payer ses dettes et récolte ce qui a été semé, que ça lui plaise ou non.

Écrit par : solko | dimanche, 02 juillet 2017

Une preuve que le "droit reconnu aux femmes de pouvoir décider" n'est réglé par la légalisation de l'avortement que de façon illusoire, c'est que j'ai rencontré trop de femmes qui ont été poussées à l'avortement, soit par leur père, soit par leur mari, soit par des psys ou des médecins, et qui l'ont ensuite amèrement regretté. La question de l'emprise des individus les uns sur les autres est différente des questions politiques touchant à la reglementation par les états ( et ceux qui sont derrière) des droits reconnus ou non, par eux, aux individus...

Écrit par : solko | dimanche, 02 juillet 2017

L'avortement est un crime pour certains, dont un bon nombre, d'ailleurs sont favorables au retour de la peine de mort. On n'est pas á une contradiction près. De toute façon, il,y avait plus d'avortement clandestins en France qu'il n'y en a maintenant, avec les progrès de la contraception. Celles que les difficultés de la vie contraignaient á l'avortement étaient soit d'un milieu aisé, qui leur permettait d'aller le faire en toute sécurité à l'étranger, sinon, il restait les officines où elles risquaient leur vie. Dans des temps anciens, il était mal vu d'avoir une nombreuses familles, en raison de la pauvreté qui s'accroissait à chaque nouvelle naissance. Changement ensuite, oú à cause des guerres il fallait de la chair à canon. Si pour des raisons tout à fait respectable on est contre l'avortement, personne n'est obligé de le faire, nous ne sommes pas en Chine..... Mon médecin a sept enfants, par choix, et c'est très bien. Tout le monde ne peut pas. Je suis respectueuse de la vie, je considère qu'un femme á recours à l'avortement en toute extrémité, et qu'elle en reste traumatisée et blessée pour la vie. Mais je suis pour la liberté de conscience et de choix
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Écrit par : Julie | lundi, 03 juillet 2017

Vous relevez des contradictions qui n'en sont pas en comparant peine de mort infligée à des coupables sur décision de justice et avortements infligés à des innocents sur décision personnelle. Les débats en la matière sont de toute façon inutile : il suffit d'être chrétien pour savoir que l'avortement est un crime et donc un péché, au même titre que l'adultère, le mensonge, le vol, le suicide "assisté", le "mariage gay", le blasphème contre l'Esprit Saint... et que les états maçonniques légalisant en faveur de ces prétendues libertés ne visent qu'à déchristianniser le pays en utilisant la Loi, ce qu'ils parviennent à faire très bien d'ailleurs. On peut certes résister en tant que chrétien mais la jungle de l'ultralibéralisme et celle de l'Islam sera le prix à payer de tant d'aveuglement collectif dans cette république ridicule et profondément suicidaire qui vient d'élire son dernier clown et commence à peine à s'en mordre les doigts. Bientôt la PMA, GPA et autres saloperies.... L'horrible quinquennat de Hollande a ouvert une boite de Pandore mais tous ces gens toucheront de confortables retraites, leur sale boulot accompli.

Écrit par : solko | lundi, 03 juillet 2017

L'avortement médicalisé est une avancée indispensable pour toute société qui respecte les femmes et les hommes. Pour autant, il doit y avoir des limites pour éviter les abus, bien évidemment.

Quant aux autres considérations qui mettent dans le même sac avortement, euthanasie, vol, mensonge et mariage gay... elles me semblent être un blasphème contre le bon sens.

C'est bien dommage, car il y a de bonnes choses à condamner dans ce que vous dénoncez.

Écrit par : Jérémie S. | lundi, 03 juillet 2017

Vous savez Jeremie, soit les Dix commandements, que le Christ n'a pas déjugés, bien au contraire, sont de Dieu, soit ils sont de quelqu'un d'autre... Après, notre bon sens contemporain et l'Esprit Saint éternel,ce n'est pas exactement la même chose...
Pour le reste, et si je me réfère encore au Christ Lui-même, il est vrai qu'il y a des degrés dans les péchés puisque tout péché peut être pardonner, sauf un seul : le blasphème contre l'Esprit Saint (Matthieu 12, 31-32) - à ne pas confondre avec le simple bon sens qui fluctue de doxa en doxa...

Écrit par : solko | lundi, 03 juillet 2017

D'un point de vue christique, la peine de mort décidée par un tribunal civil contre un coupable n'a pas plus de légitimité que l'avortement sur un innocent.

De toutes façons, nous sommes tous des pécheurs, spécialement ceux qui au Vatican ou dans l'Eglise parlent au nom du Christ.

Écrit par : Jérémie S. | lundi, 03 juillet 2017

Pas sûr...
le bon larron est pardonné (il va même au ciel); mais il paye sa dette. Quant au mauvais larron...

Écrit par : solko | lundi, 03 juillet 2017

Dieu a dit "tu ne tueras point". Pour moi, quelques cellules d'un embryon et une vie humaine, même celle d'un coupable, jugé par qui ? ne se valent pas. On sait, les exemples ne manquent pas, que selon le tribunal, la qualité de l'avocat, la personnalité des jurés, le même crime pouvait recevoir des châtiments très différents. Soit la vie est sacrée, soit elle ne l'est pas. La loi permet l'avortement, elle n'oblige personne à le faire. Le,mariage entre persones du même sexe ne retire rien à personne. En revanche je suis assez rétive à cette idée du droit à l'enfant, et je suis opposée à la gestation pour autrui. J'ai eu deux enfants, et aucune argutie ne me fera croire qu'on peut porter neuf mois dans son ventre un être qu'on donnera ensuite.

Écrit par : Julie | mercredi, 05 juillet 2017

Simone Veil ne méritait pas le Panthéon même dans 10 ans.
Si son action se résume à avoir obtenu la légalisation de l'avortement alors on peut se poser légitimement la question du symbole que cela représente.

Écrit par : Sam | mercredi, 05 juillet 2017

Je pense que Simone Veil se moque bien d'entrer au Panthéon. D'ailleurs elle n'y serait pas en très bonne compagnie.

Écrit par : Julie | lundi, 10 juillet 2017

"Valéry Giscard d'Estaing et Simone Veil ont simplement constaté que nous arrivions à la ligne de partage des eaux, le lieu où notre société, de chrétienne, devenait «païenne», et ils en ont tiré les conséquences. Ce qui est juste. Un gouvernant n'a pas le droit de faire vivre un peuple en dehors de sa culture. Si une population dans sa grande majorité juge que la liberté individuelle (en l'occurrence celle des femmes) a davantage de valeur que la vie d'un enfant à naître, il est illégitime de lui imposer de vivre selon une loi qui impose le contraire. Voilà ce qui s'est passé."
Chantal Delsol

http://premium.lefigaro.fr/vox/societe/2017/07/03/31003-20170703ARTFIG00332-simone-veil-ce-que-fut-son-intention-en-1975-et-ce-qu-est-devenue-sa-loi-depuis.php

Écrit par : Jérémie S. | mercredi, 05 juillet 2017

La liberté des femmes, dites vous ? Jusqu'à plus ample informé, un enfant se fait á deux. La décision de mettre fin à une grossesse non désirée se prend souvent en couple.

Écrit par : Julie | lundi, 10 juillet 2017

Si vous lisez bien, Julie, je citais Chantal Delsol.
Et je souscris entièrement à ses arguments.
Quant à l'Eglise catholique, je l'ai déjà dit ici, elle n'a pas le monopole de la parole du Christ, et il me semble que ses dogmes s'en éloignent souvent beaucoup.

Écrit par : Jérémie S. | mercredi, 12 juillet 2017

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