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lundi, 04 mai 2015

Si j'étais de gauche...

Si j’étais « de gauche » et si j’avais voté François Machin, à voir ce pitre tout sourire auprès de l’émir en train de vendre les  « rafales » de monsieur Dassault pour alimenter les guerres du monde arabe, fier comme une starlette de fouler du mocassin le tapis rouge (tout en tenant par ailleurs, à l'ombre du grand frère Obama, la dragée haute à Poutine),le tout en songeant à la façon dont il pourrait continuer l’arnaque et l'obscénité politique qu’est son quinquennat, j’avalerais je crois mon chapeau. Le tout la veille du vote de la loi sur le renseignement. C'est à se tordre de rire, vraiment, pour ne pas en pleurer

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La honte

L'autre affaire qui occupe les médias, c'est l'affaire FN; Le jour où Cukierman, tout puissant patron du CRIF a affirmé que Marine Le Pen était "irréprochable sur le plan de l'antisémtisme", le sort de son vieux père était de toute façon scellé. Et si j'étais de gauche, je me ferais du souci de ce côté là également... Ah, la politique en république de France...

 

21:22 | Lien permanent | Commentaires (9) | Tags : rafale, dassault, qatar | | |

Commentaires

C'est une politique de droite (à la limite peu importe qui la mène) qui est responsable d'une dette écrasante dont les hommes politiques en place prennent prétexte pour casser les politiques publiques.
Et ce n'est pas l'euro en tant que tel qui est responsable du marasme mais les choix politiques qui en font un outil de spoliation auprès de la presque totalité des populations.
Ce sont donc d'autres options politiques qu'il faut prendre, comme tente de le faire la gauche radicale en Grèce.

Écrit par : Michèle | jeudi, 07 mai 2015

Bien sûr que si, c'est le statut (d'ailleurs unique au monde) de cette saloperie d'euro, dépendant d'une banque privée, en cours dans un amas chaotique de pays hétéroclites faisant vivre les peuples dans un climat de constante élection et de constante incertitude, qui est LE PROBLÈME. Et les présidences successives des UMP et, pire encore, de ces sagouins de socialistes, qui auront réalisé LE VRAI COUP D'ÉTAT PERMANENT en s'asseyant les uns et les autres sur un référendum populaire en 2005. Le seul choix politique valable, devant cette zone mortifère de l'euro, c'est d'en sortir au plus vite.
Tant que la France n'aura pas retrouvé la totalité de sa souveraineté, elle sera un pays perdu, un pays malheureux, une ombre de pays... Avec ce connard, là-haut, infoutu de gouverner, et déjà en campagne avec l'argent du contribuable deux ans avant l'élection...

Écrit par : solko | jeudi, 07 mai 2015

Et l'autre "connard", avec toutes ses casseroles judiciaires qui est aussi en campagne..... et la blonde qui rejette le vieux papa vraiment trop voyant, c'est vrai que tout ça donne envie de pleurer. Voir celui qui a dit dans un bel élan "mon ennemi c'est la finance", s'opposer à la taxe sur les transactions financières, ça donne aussi envie de pleurer, ou de vomir, au choix, surtout quand on a voté pour lui.....Vendre des armes de guerre à des pays aussi douteux, ça n'a rien non plus de réjouissant. Que pouvons nous faire pour nous faire un peu de bien ? Lire, écouter de la bonne musique, aller voir des tableaux ?

Écrit par : Julie | samedi, 09 mai 2015

La différence, c'est qu'au contraire des autres, le connard du dessus fait sa campagne au frais du contribuable et des voyages officiels. Et avec la bénédiction (provisoire) de la justice prétendument républicaine.
Ce qui est sûr, c'est que ce n'est pas en suivant ces guignols que l'on fera le moindre bien...
En la matière, tout dépend de ce en quoi vous croyez.

Écrit par : Solko | samedi, 09 mai 2015

Solko, Thatcher était pour le marché unique, codifié dans l'Acte unique de 86, qui promouvait ce que tous les gouvernements britanniques ont toujours soutenu : le libre-échange, la liberté de circulation et la dérégulation des services en Europe, même au prix d’un renforcement des institutions communautaires auxquelles elle (Thatcher) n’accordait guère de confiance, sauf lorsque ces institutions défendaient le néo-libéralisme qui lui était cher.

Son successeur accepta de signer le traité de Maastricht à la condition d’obtenir une clause d’exemption de la monnaie unique, clause toujours en vigueur aujourd’hui.

On peut donc tout à fait, SANS L'EURO, mener une politique au service du fric.

Même si je hais l'euro qui masque pour beaucoup trop de gens encore l'insoutenable flambée des prix, je préfère à la sacralisation d'une monnaie nationale le respect d'un principe absolu : celui de la souveraineté populaire qui oblige à mener les politiques publiques progressistes exigées par le suffrage universel.

Et là, nous sommes d'accord, c'est bien l'actuel président de la République et le gouvernement à sa botte qui trahissent le peuple de France.

Ce sont eux et non l'Europe. Car il suffirait à un véritable gouvernement de gauche d'invoquer "le Compromis de Luxembourg" pour exiger une clause d'exception pour une liste déterminée de dispositions empêchant la mise en œuvre du programme validé par les élections nationales.

Le prétexte des exigences de l'Europe vient à point nommé pour un président qui ne comptait pas appliquer son programme.

Si on devait un jour sortir de l'euro et retrouver le Franc, j'espère que ce ne serait pas pour un repli nationaliste. Qui a envie de détruire l'union des peuples européens ? Ce qu'il faut détruire, me semble-t-il, c'est la tournure antisociale et antidémocratique prise par la construction européenne...

Écrit par : Michèle | samedi, 09 mai 2015

Qui a envie de détruire l'union des peuples européens ?
Moi. Et je vais vous dire pourquoi.
Parce que je me souviens avoir été accueilli par les Grecs auxquels Giscard renvoyait Karamanlis en juillet 1974, quand je faisais mon Kerouac sur les routes d'Europe; comme un libérateur et même porté en triomphe ! Et avoir accueilli en France des Italiens et des Allemands. La fraternité des peuples n'a rien à voir avec leur monnaie. Pipo. Pipo. Enfumage. Comme j'ai aimé ces Polonais et leurs zlotys...
Aujourd'hui, allez dire en Grèce que vous êtes du pays du sale pingouin ou de l'Angela...

Croire qu'avoir la même monnaie (soumise de plus à une banque privée) favorise l'amitié des peuples, c'est le credo du libéralisme et du consumérisme, et je m'étonne que vous soyez sensible à de telles propagandes. C'est parole de banquier, c'est nier la véritable fraternité, de cœur.
La souveraineté populaire ne peut se vivre qu'au sein de la souveraineté nationale, et celle-ci n'existe que si elle peut frapper monnaie. Et la fraternité des peuples dépend de leur possibilité à s'organiser librement, pas de je ne sais quelle utopie mondiale pour idéologues au service de la Banque.
Si Sarkozy fut un tel fantoche, et cette pourriture de Hollande un tel zombie, ne cherchez pas plus loin.

Écrit par : solko | samedi, 09 mai 2015

Au début des années 90,l'individu July se fendait d'un article vilipendant les braves gens qui osaient utiliser le néologisme "sidaïque".
Le suffixe n'était pas dans l'habitude de l'oreille et de la bouche... Il ne venait pas naturellement sous la langue...
Non non et non. La doxa en avait décidé. Ah mais !
On supprima le "a" de la racine pour obtenir un autre néologisme, le concurrent, l'unique, l'absolu qui n'était point fasciste.
Désormais, on parle de "sidéens".
Interdit le néologisme naturel ! Pour cause d'ignominie !

Personne ne réagit, ce qui prouve à quel point la France est une dictature patentée.
Sous le fouet des gourous façon le beau Serge.
Aussi, soyons obéissant. Changeons les suffixes : Un gauchiste est un gauchier, chacun en conviendra.
Et la femelle du gauchier recevra son beau cadeau, une musique qui la chante si bien...

Écrit par : tamet de bayle | samedi, 09 mai 2015

Je n'ai jamais pensé que l'euro était le ciment des peuples, Solko ! Vous voulez rire ! J'exècre l'imposture de l'euro depuis le jour où il a été en vigueur. Je dis seulement qu'on peut revenir au franc et être gouvernés par les mêmes politiques libérales, capitalistes. Qui continueront de mettre les peuples en concurrence. Et que c'est cela qu'il faut changer.

J'ai découvert chez vous, sur ce site de Solko, la richesse historique de notre monnaie nationale, et j'ai en tête, bien que je ne les ai jamais vus, le billet polonais rouge de cent zlotys, avec le portrait de l'ouvrier et une usine au verso, le billet bleu acier de vingt zlotys avec le portrait d'une paysanne coiffée d'un foulard et le billet vert de cinquante avec la tête d'un pêcheur et un port au verso, le billet brun de cinq cents consacré aux mineurs, et le billet de mille où ils avaient renoncé à la stylistique du réalisme socialiste et dessiné Nicolas Copernic et une carte du zodiaque. Ces billets, c'est Andrzej Stasiuk, c'est-à-dire la littérature, qui me les a donnés...

Écrit par : Michèle | samedi, 09 mai 2015

Ils sont aussi malhonnêtes l'un que l'autre, et c'est bien triste. Pour l'Europe, j'y ai cru, bêtement, comme j'ai cru à beaucoup de choses au cours de ma déjà longue vie, j'en suis dépitée, dégoutée, désolée. Mais est ce réaliste de vouloir rester seul, quand je regarde la carte du monde, je trouve la France si petite.

Écrit par : Julie | lundi, 11 mai 2015

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