Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

mercredi, 05 février 2014

Dans la galère socialiste.

Nous étions deux profs (comme on dit en novlangue, hein) à attendre notre bus à l’heure du crépuscule vespéral d’hiver. Et nous devisions, au vu du tiers qui s’annonce (provisionnel) de la délirante hausse d’impôt (du simple au double) à laquelle nous allions faire face grâce à tous ceux qui eurent la bonne idée de voter pour ces cons de socialistes. Faut dire que la salle des profs est relativement muette sur le sujet, à force de bouffer couleuvre sur couleuvre. Ils raquent maintenant. La dernière, c’est que leur héros à deux balles de la théorie du genre, cet imposteur qui leur sert de ministre, est sur le point de geler la progression de leur salaire (lire ICI). Là, je me gondole carrément. Qu’ils ne comptent pas pour moi pour aller faire l’idiot dans la rue : ils ont voulu leurs socialistes qu’ils se les bouffent, en hot-dog, en ketchup, en quenelle sauce Nantua, et jusqu’à satiété. Si au moins ils pouvaient ne pas nous repasser le plat à la prochaine élection, ça aurait au moins servi à ça.

N’empêche. Au bon temps de Sarkozy, avec les petites économies sur la défiscalisation des heures sup, je pouvais me payer de temps en temps un joli petit tableau, une édition originale  ou un bel éventail à l'Hôtel des Ventes. Et pas avec de l’argent volé, sale, ou détourné, mais du bon argent gagné, c’est moi qui vous le dis. Maintenant, tout ça file au Mosco. Trime, chies-en, reste pauvre. Reste pauvre, surtout !  Fais pas chier avec ton besoin de belles choses et tes rêves de culture. Bouffe ta merde et la ferme.  La culture, c’est nous. La Raie Publique, nom de Dieu ! Tout ce qui n’est pas nous, comme l’Henri Emmanuelli le beuglait à l’assemblée hier, c’est de l’obscurantisme. Oui de l’obscurantisme. Tout ce qui n’est pas nous, comme le délirant Valls et la cinglée Taubira le soutiennent, c’est le 6 février, les ligues, tu te rends compte ? Parce que, comme me le faisait remarquer ce collègue et ami, on se lève à 7 heures pour aller dans l’épave nationale qu’ils sont en train d’achever. Et ce depuis des années. Alors, aucune leçon à recevoir de ces archicons qui roulent les épaules à l'Assemblée, et vivement qu'elle coule, la galère socialiste.

Putain, si ça continue, je prends ma carte à l’action française manu militari… Et vive le Roi ! 

21:55 Publié dans Sur le vif | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : france, impôts, socilaisme, galère, crise | | |

Commentaires

Ah oui, j'imagine les gueules déconfites dans les salles de prof. Mais, Gageons qu'ils recommenceront dans 3 ans. Ça fait 34 ans que ça dure : pourquoi changeraient-ils de chimère ? Si vous soutenez le Comte de Paris, je vous suis !

Écrit par : Jérémie | mercredi, 05 février 2014

Pour parler franc, je ne crois pas qu'un tel retournement puisse se jouer dans les urnes, ni qu'il soit bon qu'un parti ait de telles cartes en mains.Les roi-citoyens ne sont pas des rois, l'Histoire l'a prouvé.

Ce qui est urgent, en revanche, qui relève d élections populaires et va devoir advenir dans les urnes et les années qui viennent, et ce quel que soit le prix que ces salauds fassent payer au peuple, c'est que le pays récupère la souveraineté de sa monnaie, s'il veut résister à l'ultra libéralisme post moderne dont ces socialistes infects sont les valets de pieds

Écrit par : solko | jeudi, 06 février 2014

J'vous avais quand même rarement vu si colère :))
Je vous concède ceci( mais ce n'est pas le bon terme, ce "concède", je le sais bien) : Vous préférez les salauds de droite aux salauds de gauche parce que les premiers assument sans vergogne leur saloperie et les seconds la camouflent honteusement.
Si je n'avais pas, depuis des temps et des temps, la haine de tous les salauds de la terre, je crois que j’adhèrerais à votre propos. Mais voilà, c'est viscéral. Ce que j'aime bien finalement, de loin, de très loin, c'est que ces cons de citoyens aux burnes déconfites changent de temps en temps de salauds.
Et vous savez pourquoi, Solko ? Parce que le citoyen est lui-même, dans sa vie, dans ses espoirs secrets, dans ses fantasmes, dans la façon dont il considère l'autre, un VERITABLE SALAUD.
Sa véritable fraternité réside dans le degré de violence avec lequel qu'il envisage de sodomiser son voisin.
Ce n'est pas une réalité politique, c'est presque de l’ethnologie.

Écrit par : Bertrand | jeudi, 06 février 2014

Je préfère (le terme non plus n'est pas le bon) les salauds qui ne me rackettent pas à ceux qui me rackettent. Or le matraquage fiscal a atteint avec ces salauds là ce seuil. Indépendamment de toute considération ethnologique sur l'être humain, cela a des conséquences néfastes.
- cela décourage les individus, sans cesse reconduits aux mêmes cases. Sauf les idiots de la salle des profs qui se réfugient dans des considérations idéologiques. Travailler pour des nèfles ? Le refus des éditeurs, à côté, est plein d’espérance
- encourager à nouveau le travail au noir qui se re développe dans tous les secteurs en ce moment (bâtiments, services à la personne...)

Idéologie de salauds plus gestion d’imbéciles.
Cela dit, là où je vous rejoins c'est dans le mépris pour cette caste entretenue par nos soins, que je distingue cependant du citoyen ordinaire. Affaire de degré, vous avez sans doute raison.
Et malgré ma colère, ils ne me voleront ni mon talent, ni mon humour, ni ma lucidité, ni ma foi. Que du pognon, ha ha !
Cela dit, ça va être une mesure de salut public, quelles que qu'en soient les conséquences,que le pays récupère au plus vite une indépendance monétaire en quittant le cul de sac liberticide de la zone euro. Mais c'est un autre débat.

Écrit par : solko | jeudi, 06 février 2014

Pas tout à fait : c'est le même débat.
Suis bien d'accord avec vous quant au matraquage fiscal, d'après les échos que j'en ai des copains de France, puisque moi-même ne suis pas imposable.
Et pour ne pas être imposable avec ces bandits, vous voyez à quel niveau se situe mon pécule. Ils ont tout de même réussi à me le rogner un peu en reportant sans coup férir la revalorisation annuelle automatique du 1er avril, mais bon, je m'en fous.
La question n'est pas là. La question, Solko, n'est pas de savoir qu'ils volent ( franchement connaissez-vous un Etat qui n'ait pas volé ses citoyens?)mais comment et pourquoi ils volent.
Avec quels arguments.
Là est la vraie question. Demandez à vos collègues de la salle des profs et foncez droit dans les sens contraire de leurs propos . Vous tomberez sur la vérité.

Écrit par : Bertrand | jeudi, 06 février 2014

Les commentaires sont fermés.