jeudi, 03 février 2011
Prose
Quand du songe seulement vêle un tas de rosiers,
laisse
que de cri fusé en astre et braise qui trop s’écrit
nous frappions langue, longtemps chue en sa ravine
comme un déparler qui dans la mangle boite,
plus raide que bois d’épini plus
insupportable que boise.
Edouard Glissant – « Bois des Hauts », in Boise, 1979.
20:56 Publié dans Des poèmes | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : edouard glissant, poésie, littérature |
Commentaires
Merci de ce billet Solko. Oui, Édouard Glissant nous a quittés.
Écrit par : Michèle | jeudi, 03 février 2011
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