samedi, 30 janvier 2010
La patrie des mots
A Bertrand
Nous avons, dans la marchandise, désappris le prix des choses.
N’empêche, la distance : les signes que nous échangeons
Ont valeur de réconfort.
L’hostilité des cas nous frappe inégalement.
Or, malgré l’arbitraire d’un tel tournoiement,
Nous connaissons, malgré leur exil, une patrie pour les mots
Où tenir bon, c’est se serrer les coudes.
10:16 Publié dans Des poèmes | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : littérature |
Commentaires
C'est doux (j'espère ne pas être impolie de commenter avant Bertrand lui-même, que je salue)
Écrit par : Sophie | dimanche, 31 janvier 2010
Merci , Solko..Cela fait chaud au coeur...
Avec vous, on sent bien que l'amitié n'est pas un vain mot, planqué sous un clavier en quête d'aventures et qui ne pèse pas ses frappes....
Je suis très sensible à votre message.
Et merci aussi à Sophie de son amical salut.
Écrit par : Bertrand | lundi, 01 février 2010
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