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vendredi, 09 mai 2008

La vérité sort toujours du cul des corneilles

« Paris. Mon premier voyage en métro. Travail gigantesque, j’y consens, et même non dénué d’une certaine beauté souterraine ; mais bruit infernal, danger certain, mort probable – et quelle mort ! – toutes les fois qu’on descend dans ces catacombes. Impression de la fin des sources, de la fin des bois frissonnants, des aubes et des crépuscules. Dans les prairies du Paradis. De la fin de l’âme humaine »

Paroles de Léon Bloy (Quatre ans de captivité, 15 mars 1904). Pour faire le lien avec la note qui précède. Autre chose vue dans ce lieu de vérité, ma foi, il y a déjà un bon moment : Tous les occupants d’une rame plongés dans la lecture du même Métro. Métro Pravda : même combat. Il y a cependant des choses vues plus jolies, plus réjouissantes. Le cul dactylographique d’une corneille fort lève-tôt, en train de déterrer des vers, sur la pelouse. Et malgré les lambeaux de l’intense pollution matinale sur la ville, je ne sais quelle ardeur à s’emparer de chaque journée, qui monte de la terre, dont l’oiseau se saisit, à chaque trémoussement.

21:44 Publié dans Des nuits et des jours... | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : société, littérature, bloy | | |

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